Quatre moyens de lutter contre les émotions néfastes

La santé ne dépend pas uniquement d’un bon régime. Les émotions négatives peuvent nuire à votre bien-être ! Comment vaincre les émotions néfastes ?

Philippe fait du sport trois fois par semaines, mange bien  et surveille sa consommation de sucre. Néanmoins, tous ces efforts ne serviront à rien s’il continue de négliger un aspect-clé de sa santé : ses émotions.

Philippe est un être courroucé qui hait son travail, hait faire le trajet pour s’y rendre, hait le fait qu’à trois reprises, on a refusé de le considérer pour une promotion, etc. Or, qui croirait qu’il est furieux ? Il fait son travail. Il ne se plaint pas ; du moins pas à ses collègues. Sa femme, par contre, l’entend pester tous les soirs quand il rentre, et ses enfants ont appris à garder leurs distances.

Puis il y a Hélène. Hélène n’arrive pas à comprendre pourquoi son cœur bat à une vitesse folle et pourquoi elle s’est mise récemment à avoir des tics. Elle soupçonne quelque maladie, mais son médecin affirme qu’elle est simplement stressée. Elle est d’accord qu’elle s’inquiète beaucoup ; « mais qui ne s’inquiète pas ? »

Ces deux scénarios ne décrivent pas quelqu’un en particulier, mais des situations courantes dans lesquelles bien des gens accumulent sans s’en rendre compte une kyrielle d’émotions destructrices.

Le pouvoir des émotions

Nos émotions occupent une place majeure dans notre bien-être. En fait, Dieu nous les a données. Il ne nous a pas donné de bonnes émotions ou de mauvaises émotions, mais plutôt tout un éventail de sentiments qui ont tous une raison d’être.

Quand nos émotions deviennent-elles destructrices ?

Nous nous comportons souvent de manière passive. Nous « suivons le mouvement », acceptant les nouvelles tendances, traversant des hauts et des bas : des vagues de crainte ou d’inquiétude, d’incertitude et de désespoir, mais aussi les flux de joie et de surexcitation.

Nous tenons à tout prix à rester maîtres de la situation, et pourtant, ce faisant, nous sommes stressés en dedans. Nous nous habituons aux maux de tête, aux crampes d’estomac et à la tension de nos épaules. Nous prenons des antiacides, des antidépresseurs, et acceptons les déceptions, les douleurs, les craintes, les inquiétudes, le ressentiment et la dépression comme s’ils étaient normaux.

Ces hauts et ces bas, comme les montagnes russes des parcs d’attraction, nous ébranlent et nous déstabilisent, tant physiquement que mentalement, et peuvent nous épuiser physiquement et psychologiquement, affectant notre santé. Or, voici quelques faits médicaux :

Il existe un lien entre nos pensées et notre corps ; ce que nous ressentons nous affecte physiquement.

Les émotions provoquent la sécrétion de certaines hormones, dans notre corps, qui – à son tour – déclenche bon nombre de maux.

Les savants ont établi un lien direct entre nos émotions et beaucoup de maladies comme le cancer et la maladie de cœur (Don Colbert, M.D. Deadly Emotions, 2006, p xi-xii).

Dans son livre, le Dr Colbert explique que certains malades, quand ils sont atteints d’un mal incurable, semblent modifier leurs attaches, leurs priorités dans la vie et, ce faisant, dans certains cas, guérissent (p x).

Ces individus font des choix conscients, dans de tels moments, cessant de se concentrer sur le négatif, sur les expériences douloureuses, et s’intéressent plutôt à ce qui compte réellement : Dieu, la famille, le pardon, des domaines qui leur procurent de la paix et de la joie.

Nous pouvons choisir

Prenons le cas de Viktor Frankl, un psychiatre juif ayant survécu à l’un des camps de concentration de la Deuxième Guerre mondiale. Il a tenu le coup en partie parce qu’il a fini par s’apercevoir qu’il y avait une différence entre ce qui lui arrivait (le déclenchement) et sa réaction à ce qu’il subissait. Dans cette différence, se situe la liberté de choisir. Il avait le pouvoir de choisir comment réagir – c’était ce qui l’identifiait – plutôt que les évènements horribles se produisant partout autour de lui.

Il en va de même pour nous. L’un des plus grands dons que Dieu nous ait faits est notre capacité étonnante à choisir comment nous allons réagir – à ce qui se passe autour de nous – par nos pensées, nos émotions et notre comportement.

Des pensées saines engendrent un bien-être physique et émotionnel accru.

Comment pouvons-nous réagir plus sainement aux situations dans lesquelles nous nous trouvons ? Nous vous proposons quatre clés bibliques :

  1. Confiez à Dieu, dans vos prières, vos inquiétudes et vos soucis. « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5:7). Ses épaules sont bien plus larges que les vôtres, et Il souhaite vous aider à porter vos fardeaux.
  2. Pratiquez la gratitude. Concentrez-vous sur ce que vous avez reçu. Ne soyez pas négatif (1 Thessaloniciens 5:16-18).
  3. Efforcez-vous d’encourager les autres. Nous concentrer sur autrui nous détache de nos propres problèmes et affermit les autres (1 Thessaloniciens 5:11 ; Proverbes 16:24).
  4. Baissez le volume ! Pour être spirituellement et émotionnellement sain, il importe de se concentrer sur ce qui est important, dans la vie, et d’éliminer les distractions (Matthieu 6:25-34).

Il est temps de cesser de dériver, de réagir passivement à ce qui provoque le stress, dans la vie. Dieu veut que nous vivions dans la joie et non que nous subissions les effets toxiques d’émotions destructrices. 

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