Ce ne sont pas les derniers mots que vous prononcez avant de mourir qui comptent. C’est ce que Dieu pense de votre vie !
À en juger par la popularité des paroles célèbres prononcées par divers individus sur leur lit de mort, on se sent souvent obligé de dire quelque chose d’intelligent ou de profond avant de rendre son dernier souffle. Ne va-t-il pas s’agir, en effet, de vos derniers mots ? De votre ultime pointe d’humour ou d’une parole de sagesse dont le monde a besoin ? Ces dernières paroles, on va s’en souvenir longtemps après que vous soyez disparu. Vrai ? Peut-être !
Soyons franc. Il y a de fortes chances qu’on les oubliera, qu’on les tordra ou qu’on les remplacera par quelque chose de sauvagement apocryphe. Ne vous en faites pas. Vous serez en bonne compagnie. Internet et plusieurs livres de citations vous diront que Beethoven, sur son lit de mort, déclara : « Quand je serai au paradis, j’entendrai ! » ; que Groucho Marx se serait exclamé : « Mourir, ma chère ? Ce sera bien la dernière chose que je ferai ! » ; qu’Oscar Wilde aurait dit « Ce papier peint me mortifie – il va falloir que l’un de nous deux disparaisse ! ». Or, il n’est guère prouvé que ces paroles aient été leurs dernières. En fait, pour bien des dernières paroles célèbres, il existe maintes preuves qu’elles sont fictives.
Peu importe !
Assez dit à propos de vos dernières paroles. Quelle que soit la valeur qu’on leur accorde, l’histoire révèle que les derniers mots prononcés sur un lit de mort sombrent généralement dans l’oubli – et à vrai dire, il y a d’autres paroles qui ont infiniment plus de poids que ce que vous pourriez penser ou dire avant de rendre votre dernier souffle.
Parlons plutôt de celles-là.
Deux paraboles sur deux types de serviteurs
Il y a longtemps, Jésus parla à Ses disciples « d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens » (Matthieu 25:14). La remise de ces biens s’accompagnait d’une responsabilité. Dans une parabole similaire, le maître dit à ses serviteurs : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19:13). Dans l’une d’elles, les serviteurs reçurent des talents, et dans l’autre des mines (des sommes d’argent, à l’époque).
Certains serviteurs obéirent à leur maître ; d’autres non. Quand le maître fut de retour et évalua ses biens, il loua et récompensa ses fidèles serviteurs, mais réprimanda et châtia ceux qui avaient ignoré ses instructions.
Ce qu’il dit à ses serviteurs était emblématique. La louange « C’est bien, bon et fidèle serviteur » (Matthieu 25:21) contraste énormément avec la censure « serviteur méchant et paresseux » (verset 26).
Ces paraboles sont des métaphores pour la responsabilité du chrétien dans cette vie. Il doit faire fructifier les talents que Christ lui a donnés, les faire valoir. À l’instar des serviteurs dans cette histoire, nous pouvons soit nous montrer dignes de cette responsabilité soit nous y soustraire. Et comme les serviteurs de ces paraboles, nous pouvons nous attendre à être loués ou censurés, en fonction de nos actions.
Bon et fidèle.
Méchant et paresseux.
Tout compte fait, de quels mots Dieu Se servira-t-Il pour vous décrire ?
La démarcation entre bon et méchant
Ce sont là les derniers mots qui comptent vraiment – ceux dont Dieu Se servira pour vous décrire. Marmonnez toutes les belles phrases que vous voulez avant de rendre votre dernier souffle ; soyez aussi génial ou perspicace que possible. Pour les chrétiens, l’évaluation finale de notre temps sur terre est ce qui compte vraiment.
Un large fossé sépare le bon et fidèle serviteur qui entre dans la joie de son maître du serviteur méchant et paresseux qui est jeté dans les ténèbres du dehors. Si vous voulons faire partie d’un groupe, et non de l’autre, c’est maintenant que nous devons agir.
Agir, dans quel sens ?
Dans ces paraboles, la distinction est simple. Les serviteurs fidèles font ce qu’on leur dit, et les méchants non. Il s’agit d’obéir à Dieu. Jésus a dit : « Observe les commandements » (Matthieu 19:17). Il a également dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14:15). Le christianisme n’est pas une ballade gratuite. Si nous ne faisons pas fructifier ce que Jésus nous a donné, Il ne va pas être content de nous à Son retour.
Et ce n’est pas tout. Pour mieux comprendre comment nous améliorer, il nous faut approfondir la question.
Nous vous proposons trois clés qui vous permettront d’entendre les derniers mots qui comptent.
1. Les serviteurs fidèles sont conscients de ce qui leur a été confié
Dans les paraboles des mines et des talents, le maître confie de l’argent à ses serviteurs. Cet argent ne leur appartient pas ; c’est le sien. Et bien que le maître s’attende à ce que ses serviteurs le gèrent, la confiance qu’il place en eux s’accompagne d’une responsabilité et de résultats plus que souhaitables. En l’absence du maître, les serviteurs doivent faire valoir ses biens.
L’objet de ces paraboles n’est pas de décrire des serviteurs fictifs.
Il s’agit de vous. De ce que vous avez reçu. Et de ce que vous allez en faire.
Dieu vous a confié la connaissance de Sa vérité et du dessein qu’Il accomplit dans votre vie. Vous avez accès à Son Saint-Esprit si vous cherchez à vaincre vos péchés et vous efforcez de vivre davantage comme votre Créateur.
Ce que les serviteurs ont reçu est précieux. Les experts ne savent pas très bien quelle est la valeur réelle moderne de ces unités monétaires ; on pense, par exemple, qu’un talent d’argent (métal) équivalait probablement à 20 ans de salaire pour un travailleur ordinaire, et qu’une mine représentait quatre mois de salaire. Mais à quel trésor avez-vous accès ? Il n’en existe aucun équivalent sur toute cette planète.
Le maître, dans ces paraboles, confie à ses serviteurs les moyens d’accomplir plus que ce qu’ils pourraient espérer accomplir seuls. Les dons que Dieu nous accorde s’accompagnent d’une responsabilité et de l’attente de résultats, mais ils nous permettent aussi de faire plus, d’être meilleurs, que nous ne le pourrions seuls.
2. les fidèles serviteurs font leur possible avec ce qui leur a été confié
Dans la parabole des talents, les serviteurs qui ont reçu cinq talents ou deux talents s’arrangent pour doubler ce qui leur a été confié. L’un et l’autre sont loués pareillement. « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21, 23).
C’est important. Le serviteur qui a reçu deux talents n’est pas critiqué pour ne pas en avoir produit cinq. Lui et son collègue n’ont pas reçu la même somme, mais il semble qu’ils aient tous deux fourni les mêmes efforts pour faire valoir ce qu’ils ont reçu, et c’est cela qui intéresse le maître. Si le serviteur qui n’a reçu qu’un talent avait pu dire : « Seigneur, tu m’as remis un talent ; voici, j’en ai gagné un autre », son maître l’aurait aussi félicité.
Or, ce serviteur a caché son talent et n’en a rien fait (verset 25). C’est ce qui fait de lui un « serviteur méchant et paresseux », pas même disposé à essayer de faire fructifier ce qu’il a reçu.
Dieu s’intéresse à ce que vous faites avec ce que vous avez reçu. Essayez-vous d’utiliser ce que vous avez reçu, ou n’en faites-vous rien ?
Vous avez reçu de Dieu un don, mais Il ne mesure pas vos progrès par rapport à vos frères en la foi (2 Corinthiens 10:12). Il s’intéresse à ce que vous faites avec ce que vous avez reçu. Essayez-vous d’utiliser ce que vous avez reçu, ou n’en faites-vous rien ?
Paul expliqua ce qui suit aux chrétiens de Corinthe : « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit […] à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:4,7). Comme il l’expliqua aussi aux chrétiens d’Éphèse, le peuple de Dieu « tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4:16).
Si vous utilisez ce que vous avez reçu afin de devenir un meilleur chrétien et à soutenir les autres dans leur cheminement, vous êtes sur la bonne voie ; vous faites valoir les biens de votre Maître, et c’est ce qui compte.
3. Les serviteurs fidèles croissent en travaillant
Dans la parabole des mines, tous les serviteurs reçoivent la même somme d’argent, et ils se voient confier d’autres responsabilités en fonction de leur gestion de cet argent en l’absence de leur maître. Pour nous, en revanche, l’objectif est la croissance de notre caractère. Plus nous nous concentrons sur notre croissance spirituelle, plus nous aurons de mines à présenter à Christ à Son retour.
Paul a comparé le cheminement chrétien à un projet de construction : « Si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:12-15).
Bâtir sur le fondement est important, mais la qualité de nos matériaux l’est aussi. Nous pouvons peut-être nous en sortir avec le strict nécessaire, mais Dieu sera bien plus satisfait avec un produit final comprenant aussi beauté et durabilité. À mesure que nous redoublons d’efforts dans l’approfondissement de notre relation avec notre Père céleste, nous allons pouvoir utiliser des matériaux (spirituels) de meilleure qualité et plus durables dans notre « édifice spirituel ».
Sous bien des aspects, ce que nous faisons des mines et des talents que Dieu nous a donnés reflète notre degré d’intimité avec notre Créateur.
Notre préparation pour le retour du Maître
C’est ce que Dieu attend de Ses bons et fidèles serviteurs. C’est ce qui les distingue des serviteurs méchants et paresseux. Ils sont disposés à être profondément impliqués dans la tâche qui leur a été confiée. Les bons et fidèles serviteurs sont pleinement conscients de la valeur incalculable du trésor qu’ils ont reçu, ils le font fructifier, et ce faisant, ils édifient quelque chose de beau, qui reflète ce qu’ils deviennent.
Il y a bien des choses que vous puissiez décider de dire avant de rendre votre dernier souffle, mais tout compte fait, ce n’est pas ce qui compte, n’est-ce pas ?
Les bons et fidèles serviteurs savent pertinemment que le Maître reviendra un jour – et que lorsque ce sera le cas, Il aura quelque chose à dire sur ce qu’ils ont accompli et ce qu’ils ont fait de Ses biens. Ils sont affairés à présent, s’assurant de pouvoir entendre un jour les seuls derniers mots qui comptent vraiment :
« C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître ».
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