Sept clés pour affronter les épreuves

La vie est parfois bien dure ! Quand nous sommes éprouvés, nous pouvons nous tourner vers Dieu, mais Lui demandons-nous de nous accorder ce qui nous permet d’affronter les épreuves ? Voici sept demandes importantes à Lui faire.

Si vous n’avez jamais traversé d’épreuves, et ne vous attendez pas à en avoir, cet article ne vous concerne pas.

Ah ! Vous êtes toujours là ! Je m’y attendais. En effet, s’il y a quelque chose qui est certain, c’est que les tests, les épreuves et les problèmes sont le lot de chacun. Leur origine, leur type, leur intensité et leur durée varient, mais ils sont inévitables. Comme l’a écrit Paul dans 1 Corinthiens 10:13, « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine » ou « Les tentations que vous avez connues ont toutes été de celles qui se présentent normalement aux hommes » (version BFC), et elles nous touchent tous. Nous avons des ennuis de santé ; nous perdons un être cher ; nous connaissons des difficultés financières ; nous avons des ennuis professionnels ; nous souffrons de solitude, sommes victimes de mauvais traitements ; avons des relations difficiles, nous trouvons dans des situations dangereuses, etc. En fait, même les bénédictions deviennent parfois, pour certains, des épreuves.  Et les épreuves inhabituelles ne sont jamais rares au point d’être uniques.

Peu importe leur sévérité ou leur bénignité, leur durée, le caractère permanent ou temporaire de leurs conséquences, nous devons y faire face. Parfois, nous les affrontons avec succès, parfois sans brio. Mais il n’est pas nécessaire que nous les affrontions seuls.  « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5:7) ;  « Nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4:15-16).

Que devons-nous demander à Dieu ? Il est facile de ne demander que ce qui nous parait évident : « Éternel, j’ai perdu mon emploi ; aide-moi à en trouver un autre ! » ; « Je suis malade ; guéris-moi ! » ; « Ma solitude me pèse ; oh Dieu, fais que je ne sois plus seul ! ». Nous avons accès à Dieu, mais nous ne Lui demandons pas toujours ce dont nous avons réellement besoin. Rien de mal à Lui demander une aide précise, mais n’avons-nous besoin que de cela pour affronter cette épreuve ? Ne devrions-nous pas aussi Lui demander autre chose et en premier, le cas échéant ?

Parlons de sept besoins – sept clés permettant d’affronter nos épreuves – à inclure dans nos prières.

Pour commencer, nous autres humains sommes fortement influencés par nos émotions, et quand nous sommes stressés, ces dernières fluctuent. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser ces dernières dicter notre niveau de confiance en Dieu. Nous devons donc…

1. Demander à Dieu d’augmenter notre foi

À quatre reprises, Matthieu cite Jésus disant  « gens de peu de foi ». Chaque situation est différente, mais dans chacune d’elles, Jésus identifie plusieurs ennemis de la foi : l’inquiétude, la crainte, le doute et le raisonnement humain. Quand tout va bien, ces états d’âme importent peu, mais quand surgissent des épreuves, ces ennemis hideux ont tendance à se manifester.

Quand on ne sait à quoi s’attendre, quand des défis se dressent, il n’est pas toujours facile de dire, comme Paul, « Nous savons […] que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8:28). Dans de tels moments, nous devons demander à notre Père céleste d’augmenter notre foi, de nous aider à nous rappeler ce verset.

« Nous savons […] que toutes choses concourent au bien… » est une déclaration de foi, de confiance en notre avenir. La foi ne nous dit pas d’avance ce qui va nous arriver, ni comment, ni quand, ni pourquoi il en sera ainsi. Par elle, nous nous contentons de dire « nous savons ». Comment cela ? Quand Dieu nous donne la foi, nous le savons !

C’est cela marcher par la foi et non par la vue (2 Corinthiens 5:7). Nous ne voyons qu’une chose : ce que Dieu a fait quand Il est intervenu. La foi nous dit qu’Il agira. Nous ne voyons que le passé et le présent. Et même dans ces cas, notre optique est souvent floue. Or, Dieu nous aide à voir ce qui va arriver. Le reconnaître, c’est croire en Lui, en Sa parole et en Sa voie – avoir la foi.

Pourquoi la foi est-elle importante, aux yeux de Dieu ? Parce qu’Il est notre Père. Il est le Maître. Il veut que Ses enfants Le croient et Lui fassent confiance. Si nous croyons que Dieu a les réponses et va nous exaucer, nous devons être disposés à Le laisser agir comme Il le juge bon. Ce qui veut dire que…

2. Nous devons Lui demander de nous aider à être patients

Un passage qui nous dit d’attendre patiemment le retour de Christ nous exhorte aussi à attendre patiemment qu’Il nous exauce : « Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8).

Il nous arrive de dire que Dieu est maître de la situation, et de nous impatienter quand Il ne la contrôle pas selon notre emploi du temps ! Dès que nous nous impatientons, nous nous mettons à regarder l’heure au lieu de vivre par la foi. À nous dire : « Le temps presse ! » ; « J’en ai besoin maintenant ! ». Impatients, nous nous mettons à évaluer notre situation à la minute près, et si les choses ne changent pas quand nous le voulons, notre attitude change ; notre foi faiblit.

Certes ! Au cœur de l’épreuve, nous voulons être rapidement soulagés. C’est compréhensible. Mais il importe de dire à Dieu : « Je te confie mon problème, mais aide-moi à accepter patiemment Ton emploi du temps, conscient que Tu interviendras ! » La patience arrête la pendule ; elle ne fixe pas le moment de l’intervention divine.

Jacques nous rappelle que quand nous sommes éprouvés, Dieu développe parfois quelque chose en nous, comme l’un de Ses traits spirituels de caractère – et ce n’est pas instantané. « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1:2-4).

Laisser la patience « accomplir parfaitement son œuvre » n’est guère facile, mais Dieu peut nous aider. Demandons-Lui !

En revanche, cela ne veut pas dire que nous ne faisons rien. Attendant patiemment la résolution de nos problèmes, nous devons néanmoins agir et prendre des décisions. Ce qui veut dire que…

3. Nous demandons à Dieu la sagesse

Jacques parle aussi de cela : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5).

Les gros problèmes exigent souvent d’importantes décisions. Quand votre médecin vous demande la permission de traiter votre enfant malade d’une certaine manière, savez-vous – vous qui n’êtes pas expert – quelle est la meilleure ordonnance ? C’est stressant, mais c’est inévitable. Dans de tels moments, vous avez besoin de sagesse pour trier toutes les idées qui vous passent par la tête ; pour obtenir les conseils dont vous avez besoin ; pour peser les pour et les contre ; pour discerner que faire quand la logique ne vous éclaire pas suffisamment.

« Oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence » (Proverbes 2:3-7).

On peut également lire, quelques versets plus loin : « La sagesse viendra dans ton cœur, et la connaissance fera les délices de ton âme ; la réflexion veillera sur toi, l’intelligence te gardera, pour te délivrer de la voie du mal, de l’homme qui tient des discours pervers » (versets 10-12).

La sagesse est un sujet bien trop vaste pour le traiter ici, mais ces versets suffisent à montrer que nous devons demander à Dieu la sagesse. Humainement, nous sommes physiquement, mentalement et émotionnellement limités. Nous avons besoin de force. Ce qui veut dire que…

4. Nous demandons à Dieu l’endurance

« Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté », nous dit Paul (Éphésiens 6:13). Parfois, la seule chose que nous puissions faire est de persévérer. « Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances […] Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hébreux 10:32, 36).

Nous avons parfois besoin de persévérer, de ne pas abandonner. Comme l’a écrit Jacques, « nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment » (Jacques 5:11). Maintenir l’endurance physique, mentale, émotionnelle et spirituelle dont nous avons besoin peut être épuisant, mais Dieu nous fournit la force d’endurer. Il suffit de la Lui demander !

Parallèlement, à la plupart des situations stressantes, est présent le risque de conséquences effrayantes. Nous devons donc…

5. Demander à Dieu le courage

Après que les Israélites aient quitté l’Égypte, ils se créèrent leur propre calvaire, qui mena à son tour à 40 ans d’adversité. Cette période passée, Josué remplaça Moïse quand il mourut, et Dieu – sachant que de nouveaux défis surgiraient – l’encouragea en ces termes : « Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse ; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:5). Ensuite, à trois reprises dans les versets suivants, Dieu le rassure : « Fortifie-toi et prends courage, ne t’effraie point et ne t’épouvante point ».

On a besoin de courage dans les épreuves, les échecs, et quand la souffrance s’intensifie. Et l’on n’a pas toujours cette qualité. Paul nous dit : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous » (1 Corinthiens 16:13). Diverses enquêtes ont révélé que les personnes atteintes de maladies graves et qui demeurent positives sont plus à même d’affronter leur épreuve. Nous avons donc besoin de…

6. Demander à Dieu l’espérance

Dans 1 Corinthiens 13, Paul cite les traits les plus importants à acquérir : la foi, l’espérance et l’amour. Ce dernier étant le plus important. Mais l’espérance compte aussi pour beaucoup. C’est la vision que nous avons de l’avenir. Elle nous équipe d’une optique de la vie qui nous permet de voir plus loin que notre situation présente. La foi est synonyme de confiance, et l’espérance est synonyme de vision inspirante.

Sans doute l’état mental le plus dangereux dans lequel on puisse se trouver est-il le désespoir. Le désir fervent de Paul était « que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit ! » (Romains 15:13). Nous vous proposons à cet effet notre article « Le pouvoir de l’espérance ».

Une fois que vous avez prié Dieu de vous accorder toutes ces qualités – la foi, la patience, la sagesse, l’endurance, le courage et l’espérance – vous pouvez ensuite… 

7. Demander à Dieu de vous accorder ce dont vous avez besoin

Ce dont vous avez besoin – d’être guéri, d’un emploi, d’amis, d’argent, de soulagement, d’une relation – priez Dieu de vous l’accorder !

Souvenez-vous que Dieu connait nos qualités et nos défauts, voit ce que nous ne voyons pas, et a la sagesse de savoir ce qui est préférable pour nous ; par conséquent, Sa réponse peut être oui, non, peut-être, ou plus tard. C’est pourquoi – quand nous Lui demandons quelque chose de précis qui, selon nous, est la solution à notre problème – nous devons aussi Le prier de nous donner la foi, la patience, la sagesse, la persévérance, le courage et l’espérance.

Si nous procédons ainsi lors de nos épreuves, non seulement nous pouvons affronter notre situation, mais nous pouvons aussi avoir des liens étroits avec Lui.

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