Suffit-il d’avoir de bonnes valeurs ?

Quel genre d’individu se comporte de façon immorale, avec impunité ? Qui décide ce qui est immoral ? Est-il possible de savoir avec certitude ce qui est bien et ce qui est mal ?

C’était la deuxième fois en une semaine que je recevais le même message : « Je suis veuve ; je vieillis, et j’ai le cancer. J’ai des fonds, et je suis disposée à effectuer un transfert de fonds  – par votre intermédiaire – à une organisation à but non lucratif. La somme s’élève à 8,3 millions de livres […] 50% de cette somme devront être versés à un orphelinat. Vous pouvez faire du bien dans votre communauté avec les 50% restants, à condition que mes dernières volontés soient respectées. »

Qui peut bien… ?

En appuyant sur la touche « Effacer », je me suis demandé qui peut bien se laisser piéger par une arnaque pareille. Il ne doit pas y en avoir beaucoup, mais il y en a toujours qui se laissent prendre. Les criminels responsables de ces escroqueries volent les économies de ceux qui se laissent prendre, des innocents – souvent des personnes âgées – qui n’ont ensuite plus rien.

Qui peut bien mentir, tricher et voler avec autant d’impunité ? Comment de tels individus peuvent-ils se regarder dans un miroir sans éprouver la moindre honte ? Bien des gens – s’ils commettaient un crime de ce genre – seraient pris de remords.

Nos décisions en matière de bien et de mal

Comment, dans la vie, décidez-vous ce qui est bien ou mal. Les philosophes prétendent que la vérité est relative, et qu’il n’y a pas d’absolus moraux ; de ce fait, comment savoir si les choix que nous faisons sont bons ou mauvais. Comment savons-nous que nous sommes meilleurs que les criminels essayant de tromper les naïfs ou ceux qui ne se doutent de rien, avec des combines malhonnêtes ?

À mesure que nous grandissons, et avons le pouvoir de prendre des décisions de plus en plus importantes, nous affrontons tous le défi de décider quels sont les critères sur lesquels nous appuyer pour prendre ces décisions. Nos jugements s’appuyant toujours sur des critères définis, quels sont les principes sur lesquels nous nous appuyons quand nous prenons des décisions devant affecter nos vies et nos relations ?

Pour bien des gens, aujourd’hui, ces critères s’appuient uniquement sur le raisonnement humain. Or, si le raisonnement humain est notre source la plus digne de savoir, les idées humaines en matière de moralité représentent-elles une autorité suprême ?

La faiblesse

L’expérience démontre amplement que tous les individus ne raisonnent pas de la même manière. Ce qui, pour quelqu’un, a de la valeur, n’en a pas nécessairement pour quelqu’un d’autre. Les partisans de l’E.I. au Moyen-Orient estiment qu’il est moral de torturer et d’assassiner cruellement ceux qui s’opposent à leurs objectifs, alors que le restant du monde est horrifié de leur sauvagerie.

Si ces terroristes se considèrent moralement justes, alors que le restant de la civilisation les considère immoraux à l’extrême, ne s’ensuit-il pas que l’évaluation des critères moraux humains sont intrinsèquement inadéquats ?

Moi aussi, je suis humain. Cela signifie-t-il que ma définition de ce qui est moral est probablement, elle aussi, inadéquate ?

Qu’est-ce qui fait défaut ?

On reconnait l’importance de bonnes valeurs morales, mais un important aspect fait défaut. Sans cet aspect, les humains tâtonnent dans les ténèbres, blessés et malmenés par des réalités spirituelles dont ils ignorent l’existence.

Cet aspect se résume par un mot de cinq lettes – p-é-c-h-é-. On pense souvent qu’il s’agit là d’une idée désuète peu applicable en ce monde moderne.

Contrairement aux valeurs morales, le péché ne se définit pas par raisonnement humain ou par les fluctuations de la société. C’est Dieu – qui est éternel et dont les standards transcendent les limitations du temps et de l’espace – qui le définit.

Ce qu’Il a défini comme péché hier est toujours un péché à présent et le sera toujours demain, et nul ne se soustraira jamais à Ses standards.

De plus, il y a un autre aspect du péché qui le distingue des valeurs morales : il entraîne la peine de mort (Romains 6:23) et nul ne pourra jamais se soustraire à cette réalité non plus.

La bonne nouvelle, c’est que Dieu – qui définit le péché – « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4).

Comment savoir ce qui est juste ?

On nous dit : « Les gens adorent des dieux différents, et ces dieux ont des exigences diverses. Comment savoir lequel a raison ? » Aussi incroyable que cela puisse paraître, le vrai Dieu trouve cette question légitime ; Il en tient compte, et Il nous a précisé Sa pensée dans ce domaine.

Le Dieu de la Bible prétend avoir le droit de nous dire comment nous devrions nous comporter dans la vie, et  à quels standards nous conformer.

« Mais, je suis un être pensant, et je suis capable de raisonner ! nous répond-on. De quel droit nous dit-Il ce que nous devrions faire et ne pas faire ? »

Dieu nous a présenté Ses qualifications

Quand un orateur s’adresse à nous, il commence généralement par nous expliquer pourquoi nous devrions l’écouter.

Vous est-il jamais venu à l’idée que c’est précisément ce que Dieu fait dans le livre biblique de la Genèse ? On consulte souvent le premier chapitre de ce livre dans l’espoir d’y trouver la preuve scientifique ou historique de la genèse de notre monde. Ce chapitre contient ce genre d’information, mais ce n’est pas tout. Se peut-il que nous n’ayons pas remarqué que Dieu S’y présente, en mentionnant Ses qualifications ? Que révèle, en somme, le texte ?

Quand la scène nous est décrite, Dieu donne un ordre, et les étoiles, les planètes et la lumière apparaissent. Au verset 3, Il Se contente de dire  « Que la lumière soit ! », et cette forme d’énergie étonnante – que les savants s’efforcent toujours de comprendre – perce l’obscurité qui enrobait tout peu avant.

À mesure que la description se précise, cet Être extraordinaire prend de la matière inerte, et lui communique la vie, de sorte qu’elle puisse se reproduire continuellement selon des modèles uniques ; et la flore se met à pousser. Il prend encore de la matière inerte et crée des animaux ayant un cerveau, un instinct, et toutes sortes de comportements époustouflants autant que complexes.

Ensuite, Il façonne des êtres humains, à qui Il communique la capacité unique de penser, de raisonner et de faire des choix moraux. Il précise que ces créatures – homme et femme – ont été créées comme Lui, à Son image et selon Sa ressemblance, comme nulle autre créature. Et comme acte final lors de cette semaine créative, Il désigne un laps de temps dans le cycle hebdomadaire, devant être différent de l’ordinaire.

Dieu expose tout ce qu’Il a fait à Son auditoire et déclare que tout ce qu’Il a créé est « très bon ». Quiconque examine ce qui a été accompli devrait s’émerveiller d’un Être capable d’accomplir de telles prouesses. Il est clair que l’homme est incapable de tels exploits.

Les choix humains

Après avoir démontré Ses droits à les instruire, Dieu explique à l’homme et à la femme ce qui est bien et ce qui est mal, bon et mauvais. Malheureusement, tous deux décident d’accorder plus de valeur à leur raisonnement humain (se laissant séduire par l’optique que Satan a du monde) plutôt qu’à la connaissance divine qui doit être révélée, et cela produit de tragiques conséquences. Il ne fait aucun doute que ces premiers humains s’estiment justifiés d’avoir fait les choix moraux qu’ils ont faits, mais ces choix, Dieu les définit comme mauvais, et l’histoire qui va ensuite se dérouler démontrera que Dieu avait raison, et eux tort.

D’après la Bible, l’humanité n’a cessé de douter de l’autorité divine pour ce qui est de définir le bien et le mal. Sans doute l’un des épisodes les plus connus est-il celui où Dieu envoya deux vieillards – Moïse et Aaron – vers l’un des hommes les plus puissants du monde, le pharaon d’Égypte (Exode 5:1).

Pour bon nombre d’Égyptiens, les pharaons étaient des dieux, et l’histoire révèle que les anciens Égyptiens adoraient plusieurs centaines de dieux. Mais le Dieu d’Israël ne faisait pas partie de leur panthéon. Dans l’antiquité, on croyait qu’il y avait d’innombrables dieux et déesses régnant sur diverses régions, divers peuples et diverses puissances.

Cet ancien dirigeant égyptien croyait probablement que le Dieu d’Israël était faible et impuissant, ne pouvant délivrer les Israélites de leurs maîtres de corvées égyptiens.

Doutant de Dieu

En somme, la réponse méprisante de Pharaon  au message de l’Éternel était : « Qui est ce dieu des esclaves hébreux pour que je lui obéisse et laisse partir Israël ? Je ne sais même pas qui Il est ! » (Lire Exode 5:2)

Peu après, ce dirigeant et sa nation puissante sombrèrent dans le chaos, et tous les dieux que les Égyptiens adoraient furent impuissants devant le Dieu des esclaves hébreux (Exode 12:12). On cessa alors de douter de l’identité de ce Dieu et de la raison pour laquelle il fallait Lui obéir.

Si Pharaon avait mis le doigt sur la question, il n’était pas le seul à avoir besoin d’élucider cette dernière. Les Israélites eux-mêmes avaient besoin de savoir qui était ce Dieu qui les avait délivrés de l’esclavage et qui les guidait vers la Terre qui avait été promise plus de quatre siècles plus tôt à leur ancêtre Abraham. Avant que ces esclaves émancipés puissent entrer dans la Terre promise, ils durent apprendre que c’est Dieu – et non l’homme – qui définit ce qui constitue un péché ou non.

Au pied du mont Sinaï

Alors qu’ils se tenaient, tremblants et émerveillés, au pied de la montagne, Dieu commença par leur expliquer pourquoi ils devaient Lui obéir : « Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. » (Exode 20:2).

Dieu cita ensuite dix principes éternels définissant le bien et le mal – des principes qui, en tout temps, transcendent n’importe quelle idée humaine sur la moralité.

Peu avant qu’Israël n’entre dans la Terre promise, Dieu dit à Moïse de rappeler au peuple que ces principes n’étaient pas des règles arbitraires ; ils leur étaient communiqués par amour, pour le bien de ceux qui les chériraient comme les valeurs les plus importantes dans la vie (Deutéronome 30:15-20).

La solution au péché

À l’instar des Israélites d’antan, nous sommes nombreux à avoir rejeté, négligé ou  ignoré ces principes éternels. Ce faisant, nous nous sommes attirés bien des souffrances et des déchirements, étant responsables d’avoir fait de même pour les êtres que nous aimons, et nous nous sommes attirés la peine de mort. Dieu ne veut pas voir Ses enfants mourir (Ézéchiel 33:11) ; aussi nous a-t-Il offert un moyen d’être rachetés pour ne pas avoir à payer cette amende, et engager nos vies dans la bonne voie.

Cette voie – qui mène au pardon, à la joie et tout compte fait au salut – est révélée dans une série de célébrations annuelles sacrées, dont la première est la Pâque que Jésus Lui-même observait.

Toujours la décision la plus importante

Se demander pourquoi nous devrions permettre à ce Dieu de fixer des standards sur lesquels nous allons nous appuyer pour diriger nos vies demeure la décision la plus importante que nous puissions prendre, et ce n’est pas une décision que nous pouvons remettre à plus tard ou ignorer. Être une personne morale est un noble objectif ; mais sans la connaissance de Dieu, cela ne suffira jamais.

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