La pandémie du COVID-19 a provoqué ces derniers mois de sérieuses perturbations et la panique. Est-ce l’un des fléaux du temps de la fin ? Quand va-t-on finir par se débarrasser de cette maladie ?
Ces derniers mois, de nombreux pays ont été à la merci d’un minuscule pathogène. Les organismes sanitaires et hospitaliers ont été débordés, le trafic aérien gravement perturbé, nos marchés financiers ont chuté, et le système mondial vacille dangereusement.
La plupart des écoles et un grand nombre de commerces ont dû fermer, les élèves ou les étudiants, ainsi que leurs parents devant arranger des cours à domicile et perdant des heures d’instruction ou de travail ; et beaucoup d’employeurs et d’employés voyant leurs revenus considérablement diminués.
De nombreuses personnes âgées, vulnérables, ont succombé à l’hécatombe.
Les épidémies et les pandémies du passé ne nous ont guère préparés pour ce genre de situation. Nous aurions pourtant dû en tirer des leçons. Cette crise s’est avérée sans précédent, et nombreux sont ceux qui se sont demandés si ce fléau n’était pas l’un des fléaux prophétisés dans la Bible pour le temps de la fin.
Les fléaux de l’Apocalypse
La Bible décrit de terribles fléaux devant s’abattre sur l’humanité peu avant le retour de Jésus-Christ. Quelle place le COVID-19 occupe-t-il dans les fléaux de l’Apocalypse ?
Au début de ce livre, Christ décachète les quatre premiers sceaux apposés à un parchemin prophétique révélant divers évènements et diverses tendances indiquant la fin de l’ère présente. Dans le symbolisme riche de l’Apocalypse, ces quatre sceaux révèlent quatre chevaux montés de leurs cavaliers respectifs souvent appelés les quatre cavaliers de l’Apocalypse.
À propos du quatrième cavalier et de sa monture, il est écrit : « Voici, parut un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8).
Ce cheval était maladif, pâle et d’une couleur verdâtre (grec : chloros = verdâtre ou légèrement jaune, et pâle).
Comme l’indique notre article « Que représentent les quatre cavaliers de l’Apocalypse ? », les prophéties de l’Apocalypse s’accordent avec la prophétie de Jésus au mont des Oliviers. Il donna cette dernière en guise de réponse à la question que Lui posèrent Ses disciples, à savoir : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3).
À la fin du verset 7, Jésus évoque, en tant que signe, « des pestes » (versions Martin, Ostervald, Segond 21), ce qui s’accorde avec le symbolisme du cheval verdâtre de l’Apocalypse. Ces « pestes » comprennent des épidémies et des pandémies comme celle du COVID-19. Cette terrible maladie s’inscrit dans la longue histoire des pestes symbolisées par le cheval verdâtre.
Les pestes et les autres fléaux symbolisés par les quatre cavaliers de l’Apocalypse vont s’intensifier à mesure qu’approche le retour du Messie sur terre. Cette pandémie de coronavirus annonce-t-elle l’imminence de la fin du monde – la fin de l’ère mauvaise de l’homme ? Non ! Comme Jésus l’a expliqué dans Matthieu 24:8, tout cela n’est que « le commencement des douleurs ».
À ces « douleurs » doit succéder une période de grande détresse qui débutera 3 ans ½ avant le retour de Christ. Pendant ces années finales de l’ère présente, les autres fléaux décrits dans l’Apocalypse se succéderont rapidement. Divers autres fléaux annoncés par sept trompettes sont encore à venir, et ces évènements seront encore pires que ceux ayant lieu à présent.
(Lire à cet effet nos articles La grande détresse ; Les sept trompettes de l’Apocalypse vont affecter l’humanité et Quels sont les sept derniers fléaux ? ).
Ce qui doit prochainement se produire, selon les prophéties
La crise du coronavirus aura, certes, été sévère, mais plusieurs experts comme Frank M. Snowden, auteur d’Epidemics and Society: From the Black Death to the Present, prédisent déjà de pires pandémies futures.
Ces épidémies ne représentent qu’une partie du scénario annoncé par Jésus : « car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Marc 13:19).
Que doit-il se produire avant l’arrivée de cette grande détresse. Les évènements prophétiques suivants doivent avoir lieu ; ils ne se sont pas encore produits.
- Des sacrifices d’animaux doivent de nouveau être offerts, à Jérusalem.
- Jérusalem doit être encerclée par des armées.
- Une renaissance finale de l’empire romain, composée de 10 nations ou groupes de nations doit avoir lieu.
(Lire à cet effet notre article Où en sommes-nous, selon les prophéties bibliques ?)
Heureusement, Christ va revenir !
Tout va néanmoins s’arranger. Comme Jésus l’a précisé, « Si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24:22). Christ va revenir, porteur d’une paix durable, guérissant le monde et lui donnant une existence qui en vaille la peine. Christ va empêcher l’humanité de s’autodétruire et Il va instaurer un royaume paisible où la guérison et la santé deviendront la norme. Les fléaux et les pestes de l’ère présente vont bientôt être relégués au passé.
Quand les maladies et les épreuves vont-elles disparaître ?
Le monde, sous le règne du Royaume de Dieu, va satisfaire plusieurs de nos aspirations les plus profondes. Dieu a promis : « Je leur donnerai la guérison et la santé ; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité » (Jérémie 33:6 ; version Ostervald).
Ésaïe a aussi prophétisé une époque où Dieu va intervenir et guérir miraculeusement une foule de gens :
« Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent ; dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude » (Ésaïe 35:3-6).
Les 1 000 premières années du Royaume de Dieu sur terre seront époustouflantes. Néanmoins, le plan que Dieu accomplit en l’homme dépasse notre imagination.
Pour reprendre les propos de l’apôtre Paul, « ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9).
L’Écriture nous laisse entrevoir cet avenir : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21:4).
Plongés dans la crise du coronavirus ou des fléaux et des crises à venir, nous pouvons nous accrocher aux merveilleuses promesses divines pour le futur, et prier avec ferveur : « Que ton règne vienne ! ».