Le bonheur est précieux et bien trop rare. Nous avons essayé toutes les astuces pour l'obtenir, mais il reste insaisissable. Comment Dieu nous dit-il de rechercher le bonheur ?
Qu’est-ce que le bonheur ? Il y a quelques années, une série d’affiches populaires affichait le dicton suivant : « Le bonheur, c’est… ». Par exemple, « Le bonheur, c’est un chiot aimant ».
C’est mignon et c’est bien vrai ! En regardant l’affiche, ou mieux encore, en câlinant le petit chiot doux, affectueux, fidèle et amusant, il est difficile de ne pas éprouver au moins un petit frisson dans nos cœurs ! C’est merveilleux et cela vous donne envie de ressentir cette affection plus souvent, peut-être toujours !
Qu’est-ce qui rend les gens heureux ?
Pour certaines personnes, le bonheur, c’est l’aventure du sport, et peut-être même un sport extrême, comme le parachutisme, la plongée sous-marine ou le saut à ski. Quoi qu’il en soit, beaucoup de gens ont hâte d’être en week-end pour recommencer. La décharge d’adrénaline, le grand frisson, c’est ce pour quoi ils vivent. C’est leur idée de l’extase. D’autres sont en quête de satisfaction au moyen de l’avancement professionnel et de la réussite financière. Le statut et les belles choses que l’argent peut acheter sont des objectifs et des repères dans cette poursuite particulière. Bien des gens recherchent aussi le bonheur par les relations. Le nombre ou la profondeur des fréquentations sont considérés comme des clés pour un plus grand épanouissement et un plus grand bien-être.
Bien sûr, si vous demandez leur avis à 10 personnes, vous trouverez probablement au moins autant d’idées sur la façon d’obtenir le bonheur. La seule chose sur laquelle nous sommes tous d’accord c’est que nous voulons être heureux à tout moment, et la plupart d’entre nous diraient que nous voudrions que tout le monde soit heureux aussi. Or, nous vivons dans un monde rempli de malheur. Parfois, les choses que nous faisons pour essayer de nous rendre heureux, rendent ceux qui nous entourent malheureux. Et si les choses amusantes que nous faisons semblent nous rendre heureux au jour le jour, elles contribuent souvent à nous rendre malheureux plus tard. Regardons le genre de félicité que les gens essaient d’obtenir et comparons-le au bonheur que donne Dieu. Ce bonheur nous rendra – nous et tous les êtres humains – vraiment heureux pour toute l’éternité !
Une brève histoire du bonheur
L’histoire ne fait pas état de beaucoup de joie. Au lieu de cela, il y a eu beaucoup de chagrin et de tristesse. Le roi Salomon a fait ce commentaire : « Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité » (Ecclésiaste 2:22-23). Ce mot vanité implique l’inutilité, l’absurdité, comme le fait d’essayer d’attraper un nuage ou de courir après le vent.
La poursuite du bonheur
Nous pensons généralement que tout le monde a bien le droit de rechercher le contentement et d’en être heureux. Mais le Dr McMahon affirme que c’est à l’époque des Lumières que cette façon de penser s’est développée. Ce concept était encore nouveau lorsque Thomas Jefferson a écrit les mots de la Déclaration d’indépendance des États-Unis en 1776. Il a écrit : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes : que tous les hommes naissent égaux ; que leur créateur les a dotés de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur ».
Il semble que ces célèbres lignes de la Déclaration d’indépendance aient été inspirées par la Déclaration des droits de la Virginie écrite par George Mason plus tôt la même année. Mason énumérait les « droits naturels » de l’homme comme « la jouissance de la vie et de la liberté, avec les moyens d’acquérir et de posséder des biens, et de rechercher et d’obtenir le bonheur et la sécurité. »
Mais c’est le philosophe anglais John Locke qui a inventé l’expression « poursuite du bonheur » 95 ans plus tôt dans son livre An Essay Concerning Human Understanding (Essai sur l'entendement humain, 1681). Il a écrit : « La nécessité de rechercher le bonheur [est] le fondement de la liberté. Par conséquent, comme la plus haute perfection de la nature intellectuelle réside dans une recherche attentive et constante du bonheur véritable et solide, de même le souci de nous-mêmes, de ne pas confondre le bonheur imaginaire avec le réel, est le fondement nécessaire de notre liberté » (NDT).
Le bonheur est-il une simple fatalité ou un droit ?
Le Dr McMahon passe beaucoup de temps à parler des Grecs de l’Antiquité et de toutes leurs philosophies. Voyez-vous, ils ont commencé, comme il semble que la plupart des sociétés de l’histoire l’aient fait, à croire que le bonheur était simplement le destin, la chance, le hasard – un don rare des dieux capricieux et imprévisibles. Il est intéressant de noter que le mot français bonheur est en fait un assemblage de deux mots : bon et heur, le second signifiant la bonne fortune ou la chance heureuse. Comme le rappelle par exemple, la tirade d’Arnolphe dans L’école des femmes de Molière : Je vous épouse, Agnès, et cent fois la journée, vous devez bénir l'heur de votre destinée (Acte III, scène 2).
Le bonheur n’était pas quelque chose sur lequel on pouvait faire grand-chose. Il fallait juste vivre avec les cartes qui nous étaient distribuées. Les dieux grecs ne semblaient pas trop intéressés par le fait de rendre les gens heureux – ils étaient trop occupés à essayer d’obtenir le bonheur pour eux-mêmes. Les gens pensaient donc que la félicité, c’était le destin – une chance aveugle. Si nous étions heureux tout le temps dans cette vie, nous ne ferions pas les changements nécessaires pour devenir comme Dieu et nous préparer à faire partie de sa famille.
Or, le vrai contentement n’est pas le destin ou la chance.
Avançons rapidement jusqu’aux Lumières, il y a quelques centaines d’années. Les gens ont commencé à penser que tout le monde pouvait être heureux, et même avait le droit de l’être. Certains grands penseurs ont essayé de faire du bonheur une formule mathématique pour trouver des moyens de maximiser le plaisir pour le plus grand nombre de personnes tout en minimisant la douleur. Les gens ont essayé toutes ces idées, mais elles n’ont pas apporté de bonheur durable. De la Révolution française au communisme, en passant par « l’amour libre » et la « satisfaction » temporaire induite par la drogue des années 1960, toutes ces expériences ont été des échecs. Peut-on simplement donner ainsi du bonheur à tout le monde ? On ne peut pas forcer les gens à faire des choses qui, selon vous, les rendraient heureux ; l’utilisation de drogues, quelles qu’elles soient, ne saurait jamais apporter une euphorie durable.
Le bonheur induit par la drogue ?
À l’époque biblique, la drogue de prédilection était l’alcool, et les Proverbes donnent une description poétique de certains résultats terribles causés par l’utilisation de substances comme l’alcool pour essayer d’atteindre le bonheur (Proverbes 23:29-35). Aucun de ces problèmes n’est secret. N’importe qui peut en distinguer les dangers. Pourtant, les drogues, qu’elles soient illégales ou prescrites, continuent d’être un moyen répandu pour les gens d’atteindre le bien-être. Pourquoi ? À mesure que la science en apprend davantage sur la chimie du cerveau, il peut sembler que l’extase ne soit qu’un mélange approprié de substances chimiques dans l’encéphale. Il n’est pas étonnant que la consommation de drogues illégales soit si courante aujourd’hui. Les gens ne sont pas heureux et veulent désespérément oublier leur douleur et leur désespoir et ressentir un peu d’euphorie.
Mais cette sorte de compagnon mord toujours. Il y a toujours des effets secondaires, des risques pour la santé, des addictions, sans compter les dangers d’être associé aux trafiquants de drogue et au côté le plus sordide de la société humaine. Et quand on redescend de l’euphorie, les problèmes initiaux sont toujours là et… multipliés ! Le vrai bonheur ne peut pas venir de la drogue. Le parcours de la plupart des gens aujourd’hui consiste à essayer désespérément de trouver le bien-être. C’est un parcours et une expérience qui ont été tentés des milliers de fois de différentes manières. Mais un homme dans l’histoire détient certainement le record de l’étude la plus scientifique et la plus complète du bonheur. Cet homme était le roi Salomon.
L’expérience scientifique de Salomon visant à définir le bonheur
Salomon a consigné ses expériences personnelles dans la recherche du bonheur dans un petit livre intitulé l’Ecclésiaste. Il ne compte qu’environ 10 pages, mais il est beaucoup plus percutant que la somme de 560 pages du Dr McMahon. Et même si lui aussi peut être déprimant, il vaut la peine d’être lu. Au 10e siècle avant notre ère, le roi Salomon, riche et plein de sagesse, a appliqué toutes ses richesses, son énergie et son intelligence à une expérience contrôlée du bonheur. Il a tout essayé : la sagesse et la folie (Ecclésiaste 1:16-18), la comédie et les fêtes (2:1-3). Il a entrepris de grands projets de construction et toutes les choses auxquelles les riches et les célébrités peuvent s’adonner. Il a goûté au divertissement à une échelle qui n’aurait même pas pu être reproduite, avant l’arrivée de notre monde moderne dans lequel nous pouvons écouter toutes nos musiques favorites à partir d’un simple téléphone mobile (2:4-8).
Pourtant, peu importe ce qu’il a essayé, il a constaté qu’il n’était pas satisfait ou vraiment heureux. Il pensait que tout cela n’était que « vanité des vanités » – vide absolu, absurdité ultime (1:1-4, 8).
Quel est le message principal de l’Ecclésiaste ?
Le Manuel de la Bible d’Eerdmans résume l’Ecclésiaste de la manière suivante : « Le livre observe simplement la vie autour de lui et en tire les conclusions logiques. […] La vie telle que l’homme la vit, sans Dieu, est futile, dénuée de sens, sans but, vide. C’est un tableau sombre. La nature et l’histoire tournent en rond : il n’y a rien de nouveau. Additionnez les profits et les pertes de la vie humaine et vous feriez mieux d’être mort. La vie est injuste ; le travail est inutile ; le plaisir ne satisfait pas ; la bonne vie et la pensée sage sont rendues vaines par la mort. “Soyez réaliste”, dit le livre, “si la vie sans Dieu est toute l’histoire, voyez-la telle qu’elle est. Ne faites pas semblant. Ne vous enfouissez pas la tête dans le sable. Voilà la vérité sur la vie” » (NDT). L’Ecclésiaste ne s’arrête pas là, bien sûr, et la Bible non plus. Il y a un Dieu, et il y a un but et un sens réels à la vie. Il y a un chemin qui mène au vrai bonheur pour tous.
Qu’est-ce que le vrai bonheur ?
Nous avons examiné beaucoup de choses que le vrai bonheur n’est pas. Ce n’est pas seulement de la chance. Ce n’est pas seulement un mélange de substances chimiques du cerveau, et il ne peut pas être produit par des drogues ou de l’alcool. Ce n’est pas avoir beaucoup d’argent, de divertissement ou même de connaissances. Tout cela peut être dénué de sens.
Le bonheur, c’est :
Eh bien, qu’est-ce que le vrai bonheur ?
Le bonheur commence par le respect et l’obéissance à Dieu
La conclusion de Salomon à l’Ecclésiaste nous dit : « Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (12:15). Ses commandements nous montrent comment aimer Dieu et comment aimer les autres. Salomon nous montre qu’il n’y a pas de bonheur sans Dieu. Dieu donne un sens à notre vie, et c’est ce sens qui nous donne en fin de compte un contentement véritable et durable.
Le bonheur, c’est devenir enfant de Dieu
Considérez ce résumé étonnant de ce que Dieu a en réserve pour ceux qu’il appelle maintenant et, à terme, pour toute l’humanité : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » (1 Jean 3:1). Dieu veut que nous soyons ses enfants, que nous soyons comme lui (versets 2-3) ! C’est le véritable but de la vie humaine.
Le bonheur, c’est donner
Essayer d’obtenir le bonheur ou de ne penser qu’à passer du bon temps maintenant ne fonctionne pas. Si nous étions heureux tout le temps dans cette vie, nous ne ferions pas les changements nécessaires pour devenir comme Dieu et nous préparer à faire partie de sa famille. Pour être vraiment comme Dieu, nous ne pouvons pas faire de la vie éternelle ou du bonheur pour nous-mêmes notre objectif principal. Dieu n’est pas comme ça. Il est un Dieu d’amour, d’attention extravertie, de don, et non de réception. Comme Jésus l’a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).
Nous pouvons être inspirés par des personnages bibliques comme Ruth, qui ne pensait qu’à montrer son amour et sa loyauté à sa belle-mère en deuil, Naomi. Mais le livre de Ruth montre que Dieu lui a aussi donné du bonheur. Nous pouvons être inspirés par le garçon de 4 ans dont j’ai lu l’histoire, dont le voisin âgé avait récemment perdu sa femme. En voyant l’homme pleurer, le petit garçon est monté sur ses genoux, un acte de générosité aimant et réconfortant. Et nous pouvons être inspirés par l’exemple ultime de générosité, Jésus-Christ, qui a tout abandonné pour devenir humain et a ensuite volontairement donné sa vie.
Pourquoi était-il prêt à faire cela ? À cause de la joie qui lui était réservée, la joie d’amener de nombreux frères et sœurs dans la famille de Dieu (Hébreux 12:2 ; 2:10) ! Il nous a montré que la joie éternelle, contrairement aux sentiments éphémères du bonheur, nécessite une vision à long terme et une volonté de renoncer à certains plaisirs maintenant pour les plaisirs ultimes pour toujours.
Le bonheur est éternel !
Regardez le bonheur que Dieu nous réserve : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; Il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16:11).
Pour en savoir plus sur le mode de vie divin qui produit le bonheur, lisez les articles Les béatitudes: le secret du vrai bonheur et Êtes-vous heureux ?