L'année prochaine sera-t-elle meilleure, ou pire, que l'année dernière ? À vous de choisir, et de recevoir l’aide dont vous avez besoin !
À votre avis, le changement est-il bon, ou mauvais ?
Les campagnes politiques se servent du mot changement pour évoquer quelque amélioration nécessaire dans notre monde. Il existe des programmes destinés à nous améliorer, qui misent sur notre désir d’être des êtres meilleurs.
Néanmoins, quand nous prenons réellement conscience de la nécessité pour nous de changer, cela provoque aussi quelque chose d’autre.
La peur
Champion du monde de boxe à deux reprises, dans la catégorie « poids lourds », George Foreman l’a reconnu. Il a écrit : « Tout changement, quel qu’il soit, effraie considérablement les gens […] ils ne permettent pas à quelque chose de nouveau d’être du domaine du possible avant de laisser leurs craintes les en dissuader » (George Foreman’s Guide to Life [guide de vie de George Foreman], 2002, p. 37).
Nous souhaitons tous que les choses changent pour le meilleur. Mais nous avons aussi constaté que parfois, quand il y a du changement, c’est pour le pire. Et quand on risque que cela devienne pire, ou que rien ne change, on préfère en rester là. Nous préférons les problèmes auxquels nous sommes habitués à l’inconnu se cachant derrière la porte du changement.
Et ce n’est pas tout. Le changement peut s’avérer ardu. Nous avons tous des choses, dans nos vies, que nous préférerions changer – et que nous avons même peut-être essayé de changer – mais dont nous avons fini par nous accommoder, tout changement étant trop exigeant. S’il nous faut changer, il importe que nous en mesurions pleinement la nécessité, et les avantages.
Pourquoi un changement ?
On dit « Si ce n’est pas cassé, pourquoi le réparer ? » Certes, mais nous avons tous des choses qui sont « cassées » dans nos vies. Des choses dont nous ne sommes pas réellement satisfaits. Certaines de nos relations, peut-être ? Qui deviennent plus douloureuses qu’agréables ? Peut-être sommes-nous enlisés dans des réactions et des habitudes autodestructives dont nous ne semblons pouvoir nous débarrasser.
Peut-être approuvez-vous la description de l’auteur Charles S. Platkin de sa frustration pour les régimes alimentaires inutiles et toute une ribambelle de relations romantiques ou professionnelles stériles : « Après tant d’années de recherches, de réflexions, d’autoévaluation, et mon lot d’échecs, je me suis rendu compte qu’une bonne partie de ce qui se produisait dans ma vie commençait à avoir un air familier, avait un dénominateur commun : Tout se ressemblait ; ce qui m’arrivait m’était déjà arrivé et je me retrouvais là où je n’avais pas envie de me retrouver » (Breaking the Pattern [Casser le moule], 2002, pp. x-xi).
Nos réactions naturelles face aux déceptions ne changent rien. Elles ne mènent à rien, ne faisant qu’accentuer le cycle de nos regrets et de nos frustrations. Il est courant de blâmer quelqu’un d’autre, mais cette réaction typique est un autre piège.
Comme M. Platkin l’a découvert après avoir interrogé des centaines de personnes ayant réussi, « l’une des caractéristiques-clés de toutes les personnes connaissant le succès est leur aptitude à éviter le piège de blâmer les autres pour les échecs ou les revers qui les font trébucher sur le chemin de la réussite. Blâmer les autres revient à dire que vous n’êtes pas maître de la situation et que vous n’êtes pas en mesure de résoudre un problème. Cela veut dire qu’il n’y a pas de choix […] Aucun individu connaissant le succès ne tolérerait ce genre de capitulation face aux caprices des autres » (p 13).
Certes, il y a des gens qui contribuent à nos malheurs, mais jouer le jeu du blâme n’aide pas ; cela mène à l’échec.
Quand nous atteignons le stade où nous ne pouvons décidément plus supporter les problèmes qui nous assaillent, avec leurs conséquences, et que nous admettons notre part de responsabilité dans ceux-ci, nous sommes prêts à changer. La situation peut sembler désespérée, mais il y a de l’espoir. Il y a Quelqu’un qui veut nous voir changer, et qui veut que nous réussissions dans la vie – même encore plus que nous.
L’Éternel Dieu nous a créés capables de changer et Il est disposé à nous montrer comment transformer nos vies. Si nous acceptons de changer, Il nous fournira l’aide dont nous avons besoin pour rompre les chaînes du passé et nous préparer à un avenir qui dépasse nos rêves les plus fous.
Le changement numéro un requis par Dieu
Dieu a tout créé. Il sait donc ce qui donne des résultats, et ce qui n’en donne pas. Il a créé des lois qui indiquent le bon chemin à suivre, et Il nous dit que désobéir à ces lois mène aux casse-têtes et aux échecs dont l’humanité est affligée. Il nous explique que nous avons tous péché contre Lui et nous sommes attirés les conséquences automatiques s’abattant sur tout contrevenant, et méritons l’amende encourue – la peine de mort (Romains 3:23 ; 6:23).
Mais notre Père céleste est miséricordieux, et souhaite nous pardonner – si nous L’implorons de le faire et nous engageons à changer. Ce changement de mentalité – ce volte-face complet dans nos vies – s’appelle repentir. Quand nous prenons initialement conscience de ce besoin radical de changer, nous pouvons éprouver une certaine crainte et nous sentir submergés. Cela en vaut la peine. C’est le changement no 1 que Dieu veut nous voir effectuer, et c’est le point de départ d’une transformation magistrale. En fin de compte, le Dieu Créateur veut que nous devenions Ses enfants !
Comment changer pour le meilleur
Nous amorçons ce changement en apprenant les lois bénéfiques de l’Éternel. Ensuite, nous devons reconnaître en quoi nous avons transgressé ces lois, et apprendre à haïr ces péchés comme Dieu les hait. Il hait le péché immensément, mais Il nous aime tellement qu’Il a permis à Son Fils Jésus-Christ de payer l’amende de la mort à notre place. Cela devrait nous montrer l’énormité du péché, et l’ampleur de la miséricorde divine.
Le repentir ne se limite pas à s’affliger de ses péchés passés, mail il consiste en outre à prendre la ferme résolution de les vaincre, avec l’aide divine, et à s’efforcer à vivre comme Jésus a vécu.
L’apôtre Pierre résume ainsi le processus de la conversion : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon [ou plus précisément « pour le pardon »] de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38).
Le don transformateur du Saint-Esprit ouvre la voie pour d’autres résultats bénéfiques – y compris le fruit qu’Il porte, et la vie éternelle en tant qu’enfants de Dieu. Les avantages que Dieu offre à ceux qui sont disposés à changer leur façon de vivre sont assurément stupéfiants !
Au travail !
Évidemment, se contenter de lire ces informations ne suffit pas. Pour changer, il faut agir. Êtes-vous disposés à changer ?