Les priorités chrétiennes : Donner à Dieu la priorité

Se fixer les bonnes priorités, dans la vie, est essentiel pour réussir en tant que chrétien.

L’auteur allemand Johann Wolfgang von Goethe saisissait l’importance des priorités. Il disait : « Les choses qui importent le plus ne doivent jamais être à la merci de celles qui importent le moins. »
 
Stephen R. Covey, dans son bestseller Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, a écrit ce qui suit : « En tant qu’étudiant de longue date de ce domaine fascinant [de la gestion de notre temps], je suis personnellement persuadé que, dans le fond, la meilleure optique en matière de gestion de notre temps peut se résumer par une simple expression – « S’organiser et agir en fonction de ses priorités ».
 
Il a également écrit : « L’un de mes romans favoris est The Common Denominator of Success [le dénominateur commun en matière de réussite], de E.M. Gray qui a consacré sa vie à la recherche d’un dénominateur commun à tous ceux qui réussissent. Il a découvert que ce dernier ne consistait pas à travailler dur, à avoir de la chance, ni à avoir des relations humaines avisées, bien que ces facteurs soient importants. Le facteur transcendant apparemment tous les autres […] était avoir des priorités » (2012, p 148-149).
 
Se fixer les bonnes priorités est vital, si l’on veut réussir. Et pas seulement pour la réussite matérielle. 
 

La Bible fixe des priorités menant à la vie éternelle

 
La Parole de Dieu nous dit qu’il importe de définir convenablement ses priorités, et de les respecter avec zèle et enthousiasme.
 
Voici trois des priorités éternelles les plus importantes :
 
Quand l’éternel communiqua Ses Dix Commandements au Sinaï, Il proféra ces paroles : « Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:2-3).
 
Dieu ne veut pas que quelque chose d’autre – ou que quelqu’un d’autre – ait plus d’importance que Lui dans nos vies. Il veut que nous L’adorions, et Lui seul. Il doit passer avant tout le reste, dans nos vies.
 
La Bible nous raconte l’histoire de deux sœurs, Marthe et Marie, deux amies proches de Christ. Quand Il leur rendit visite, elles cherchèrent à Le servir, chacune, de leur mieux.
 
« Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
 
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider.
 
« Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10:38-42). 
 
Servir les autres est fortement conseillé, dans la Bible, et il n’y a assurément rien de mal à le faire. Mais dans le cas cité, il est question de priorités. Écouter Jésus était plus important que préparer un repas.
 
Comment démontrons-nous que nous aimons sincèrement Dieu et souhaitons donner la priorité à Ses enseignements ?
 
L’apôtre Jean nous le dit : « L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3). Nous prouvons à Dieu que nous L’aimons en nous efforçant de garder Ses commandements.
 
« Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:4-5).
 
Soyons honnêtes. Donnons-nous la priorité à notre relation avec Dieu, ou permettons-nous à d’autres aspects de notre vie d’occuper une place plus importante que notre culte du  vrai Dieu ?
 

Des priorités mal placées

 
La Bible décrit une occasion où Pierre, Jacques et Jean – que Jésus appelait à devenir Ses disciples – avaient la bonne priorité : « Ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent » (Luc 5:11).
 
En revanche, la Bible décrit aussi des individus qui avaient des priorités mal placées, et qui rejetaient l’offre de Christ de devenir Ses disciples (Luc 9:57-62). Apparemment, le confort physique et la prospérité avaient, pour certains, plus d’importance. Pour d’autres, s’occuper de sa famille était plus important que de soutenir Christ
dans la prédication de l’Évangile.
 
Aucune de ces excuses n’était, en soi, futile. Est-il mal de rester au chevet de son père mourant ou de prendre beaucoup de temps à dire adieu à des membres de sa famille ? Assurément non ! Néanmoins, Christ nous a enseigné une leçon importante : Pour ces gens-là, Dieu n’occupait pas la première place.
 
Il est souvent difficile de choisir entre les préoccupations de ce monde et les enseignements de Christ. Jésus a dit : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères, et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:26-27).
 
Christ n’a pas dit que nous devrions cesser de nous occuper des membres de notre famille. Il enseignait seulement que nous devons donner à Dieu la priorité dans nos vies. Exclure Dieu de nos plans n’est pas sage (Jacques 4:13-16).
 
Rappelez-vous les parole de Christ : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu » (Luc 9:29-62). Une fois que nous nous sommes fixés comme priorité de suivre Christ avant tout, plus question de revenir en arrière (Hébreux 10:37-39) !
 
De quoi est-il question ici ?
 
Un éducateur religieux bien connu – Herbert W. Armstrong – a donné la définition suivante du caractère parfait : « C’est la possibilité dans un individu qui dispose du libre arbitre au point du vue moral, d’en venir à la connaissance du bien et du mal – de distinguer le vrai du faux – et d’opter pour le bien. C’est de posséder la volonté de s’imposer à lui-même une discipline pour faire ce qui est bien et pour résister à ce qui est mal » (L’incroyable potentialité de l’homme, 1980 p. 143).
 
Dans son livre The Death of Character, James Davison Hunter écrit : « Le caractère est-il vraiment important ? La sagesse collective des siècles laisse à penser que c’est fortement le cas. Dans les cultures classiques et bibliques – civilisations qui ont fortement influencé la nôtre – on comprenait qu’il y a un lien direct entre le caractère des individus et le bien-être de la société dans son ensemble. Du caractère de chaque individu dépendait la décence, l’ordre et la justice dans la vie publique. Sans lui, pesait la menace de dures épreuves […] L’histoire des anciens Hébreux peut effectivement, en grande partie, être comparée au récit des bénédictions accompagnant leur fidélité envers Dieu – quand ils se conformaient au standard divin de sainteté – et de leurs châtiments quand ils abandonnaient ce standard » (p. 4).
 
Monsieur Hunter cite Deutéronome 30:15-19 pour étayer ses déclarations.

 

Notre volonté, ou celle de Dieu ?

 
Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions importantes, quelle est la volonté qui a le plus de poids, dans nos vies ? La nôtre, ou celle de Dieu ?
 
L’apôtre Paul disait aux chrétiens : « Soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12:2).
 
Faire la volonté de Dieu équivaut à incarner le caractère de Dieu, à Lui ressembler.
 

Christ, le parfait exemple

 
Jésus enseignait Ses disciples à prier souvent pour l’établissement du Royaume de Dieu sur terre, pour que la volonté du Père « soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Il déclara être venu ici-bas pour accomplir la volonté du Père (Jean 6:38).
 
Face à l’horrible épreuve, aux terribles souffrances et aux tourments mentaux de la crucifixion, Christ pria : « Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22:42).
 
Vaincre notre nature égoïste et la remplacer par le caractère de Dieu devraient compter plus que toute autre chose dans nos vies. Comme l’a dit Christ, « soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48).
 
Dans Son « sermon sur la montagne » (Matthieu 5, 6, 7), Christ enseigna plusieurs principes clés du christianisme, le premier étant : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses [mentionnées dans les versets précédents] vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33).
 
Non seulement ce verset résume les deux priorités du chrétien – Dieu et Sa justice – mais il insiste aussi sur l’importance du Royaume de Dieu.
 
Que représente ce Royaume ?
 
Le Royaume parfait et juste que Dieu va bientôt établir sur terre lors du retour de Jésus-Christ, quand « Les royaumes du monde [seront] soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15, version Ostervald).
 
Afin d’en savoir plus à propos du Royaume de Dieu, téléchargez notre brochure gratuite Le Mystère du Royaume de Dieu. C’est là l’un des sujets les plus importants dans la Bible. 
 

N'oubliez pas ces priorités

1. Dieu doit passer en premier
2. Développez un caractère juste et saint
3. Cherchez premièrement le Royaume de Dieu
 
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