Il arrive que nous apprenions des leçons par des épreuves parce que nous ne faisons pas toujours ce que Dieu a dit. Dieu avait confié une tâche à Jonas, mais il s’était enfui. Il allait devoir apprendre à bien faire, par la souffrance.
Ninive était une grande ville prospère peuplée (Jonas 4:11), mais ses habitants étaient très méchants. Dieu dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! car sa méchanceté est montée jusqu’à moi » (Jonas 1:2). Il s’apprêtait à la détruire si ses habitants ne se repentaient pas.
Jonas décida de désobéir à Dieu. Les habitants de Ninive étaient ses ennemis, et il ne voulait pas les avertir. Il essaya de s’enfuir et de se cacher loin de la face de Dieu. Au lieu de se rendre à Ninive, il alla à Japho (ou Jaffa) où il prit un bateau qui allait dans une autre direction. Il savait ce qu’il était supposé faire, mais il refusa de se rendre à Ninive. Il paya le prix du transport, s’embarqua pour Tarsis, descendit au fond du navire et s’endormit.
« Mais l’Eternel fit souffler sur la mer un vent impétueux, et il s’éleva sur la mer une grande tempête. Le navire menaçait de faire naufrage. Les mariniers eurent peur » (Jonas 1:4-5), ils craignirent de périr. Jonas, lui, dormait profondément. Le capitaine le réveilla, et découvrit qu’il fuyait Dieu. Jonas se rendit compte que Dieu avait provoqué cette tempête car il lui avait désobéi.
Les matelots se dirent l’un à l’autre : « Venez, et tirons au sort, pour savoir qui nous attire ce malheur » (v.7). Ils étaient superstitieux et croyaient qu’un dieu quelconque était en colère. « Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas » (v.7). « Ces hommes eurent une grande frayeur, et ils lui dirent : Pourquoi as-tu fait cela ? » (v.10).
Puis « ils lui dirent : Que te ferons-nous, pour que la mer se calme envers nous ? […] Il leur répondit : Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer » (v.11-12). Ils ne voulurent pas faire cela. Ils essayèrent de ramer vers la terre, « mais ils ne le purent parce que la mer s’agitait toujours plus contre eux » (v.13). À contre-cœur, « ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer. Et la fureur de la mer s’apaisa. » (v.15).
Dans un grand poisson
Quand Jonas s’enfonça dans l’eau, un grand poisson l’avala vivant. Nous ignorons quel genre de poisson c’était, mais ce que nous savons, c’est que Dieu avait préparé cette créature pour maintenir son prophète en vie ; c’était un miracle. Jonas avait peur. L’obscurité régnait. C’était humide, et cela sentait mauvais, dans l’estomac du poisson. Sa tête était entourée d’algues (Jonas 2:6). Il pria l’Éternel, se repentit et dit à Dieu qu’il était maintenant prêt à lui obéir. L’Éternel eut pitié de lui. Trois jours et trois nuits plus tard, Dieu fit en sorte que le poisson le vomisse et le dépose sur la terre ferme.
Les habitants de Ninive obéirent
Dieu dit de nouveau à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t’ordonne ! […] Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! » (Jonas 3:2-4).
Jonas, cette fois, obéit à Dieu et se rendit à Ninive. Il avertit les habitants de se détourner de leurs mauvaises voies et de leur violence, leur expliquant qu’ils seraient détruits s’ils ne changeaient pas.
Le roi de Ninive apprit ce que disait Jonas et prit l’avertissement de Dieu au sérieux. « Il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. » Puis « il fit faire dans Ninive cette publication […] Que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, qu’ils crient à Dieu avec force, et qu’ils reviennent tous de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains sont coupables ! Qui sait si Dieu ne reviendra pas et ne se repentira pas » (Jonas 3:6-9).
Le peuple obéit à l’ordre du roi. On pria et l’on jeûna. Et quand Dieu vit que ces gens cessaient de faire le mal, il changea d’avis et ne détruisit pas Ninive. Le peuple fut épargné. D’autres détails sont ajoutés dans le livre de Jonas. En fin de compte, le prophète apprit que Dieu se soucie de tous les êtres humains. Et il apprit qu’il est toujours préférable d’obéir à notre Père céleste.
Questions
Voici quelques questions à se poser ou à débattre en famille :
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Jonas aurait-il dû obéir à Dieu immédiatement ?
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Qu’aurait-il dû faire au lieu de s’enfuir ?
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À votre avis, qu’éprouverait-on si l’on était dans l’estomac d’un poisson ?
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Auriez-vous peur, si vous y étiez ?
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Est-il toujours préférable d’obéir à Dieu ?