Que faites-vous dans la vie ?

Vous a-t-on déjà posé cette question ? Notre travail ou notre carrière peuvent être une bonne introduction, mais ils ne définissent pas vraiment notre objectif ultime ni notre potentiel.

C’est une question assez fréquente lors des premières conversations de rencontre entre personnes : « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ?» Il s'agit en fait d’en savoir un peu plus sur le genre de travail que vous exercez : quel est votre métier ou quel est votre domaine d'activité ?
Pour beaucoup d’entre nous, notre profil se définit par notre emploi ou notre carrière. Nous sommes médecin, avocat, enseignant, plombier, maçon, femme au foyer, et ainsi de suite. Notre activité révèle des informations sur notre niveau d'études et probablement sur nos revenus.
À la question « Que faites-vous dans la vie ? », qui, dans votre entourage, répondrait : « Je paie mes impôts, j'obéis aux lois du pays, je prends soin de ma femme et de mes enfants, j'aide mes voisins et je respecte les lois de Dieu » ? Ou encore : « Je suis une mère affectueuse. Je suis l'une des personnes les plus importantes aux yeux de mes enfants » ...

Une question de valeur ?

Trop souvent, la valeur des gens se mesure à leur travail, à leurs revenus ou à ce qu'ils possèdent. Quels critères utilisons-nous pour évaluer les autres, voire notre propre valeur ? Un jour, alors que Jésus enseignait, un homme dans la foule lui dit : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Ce grand Maître parlait de choses qui concernaient la vie éternelle dans le royaume de Dieu, mais l’homme en était encore loin (Luc 12:13-15).

Son père était peut-être décédé et son frère aîné n'avait pas encore partagé avec lui sa part d'héritage. Il pensait à ce qu'il espérait obtenir de la succession familiale, et non à vivre éternellement en tant qu'enfant de Dieu. Jésus déclara qu'il n'était pas venu du ciel pour arbitrerdes affaires financières et juridiques. Mais il profita de cette interruption pour rappeler à la foule les dangers consistant à ne rechercher que les choses qui semblent enrichir cette vie physique et temporelle.

« Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, serait-il dans l’abondance » (verset 15). Il affirmait avec force que ce n'est pas la bonne façon d'évaluer la valeur d'une vie humaine. Si nous nous définissons, ou définissons les autres par nos actions ou nos possessions, nous passons à côté de l'essence même de la vie humaine. Si tel est le cas, nous devons revoir nos priorités. Cet homme était tellement obsédé par les biens matériels que ces possessions l'empêchaient d'entendre et de saisir les vérités spirituelles bien plus importantes, révélées par les enseignements de Jésus-Christ. Oui, l'éducation, la carrière et le travail sont importants, mais nous ne devrions pas mesurer la valeur humaine à l'aune des possessions ou du statut social. Nous ne devons pas valoriser l'activité plus que le caractère, ni la réussite professionnelle plus que les relations. Plus importantes que tout, ce sont nos relations d'abord avec Dieu, puis avec notre famille et nos voisins, qui définissent la valeur réelle de notre vie.

Les priorités

Emploi, carrière, éducation, gagner sa vie décemment, subvenir aux besoins de notre famille : tout cela est important. Mais une clé essentielle du bonheur et d'une véritable réussite durable consiste à bien définir ses priorités. Si gagner de l'argent nous occupe exclusivement, accapare notre temps et notre vie au point de devenir un obstacle ou une distraction pour les choses plus
importantes, à long terme, nous échouerons. Christ a demandé à ses disciples : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » (Luc 9:25). Il nous exhorte à chercher « premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses [physiques] vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33).

Dans le Psaume 49, nous lisons : « Écoutez ceci, vous tous les peuples ; prêtez l’oreille, vous tous les habitants du monde ! Enfants du peuple et enfants des grands, le riche aussi bien que le pauvre... Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, quand l’iniquité de mes adversaires m’environne ? Ils se confient en leurs biens, ils se glorifient de l’abondance de leurs richesses. Mais l’homme ne saurait racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop cher, et il ne se fera jamais, pour qu’ils continuent de vivre à perpétuité, et qu’ils ne voient point le tombeau. Car on voit que les sages meurent ; le fou et l’insensé périssent également, et laissent leurs biens à d’autres. Ils pensent que leurs maisons dureront éternellement, et leurs demeures d’âge en âge ; ils ont donné leurs noms à leurs terres. Mais l’homme ne peut demeurer dans son éclat ; il est rendu semblable aux bêtes qui périssent » (versets 2-3, 6-13, Bible Ostervald).

Nous n'emportons rien avec nous

Quelques versets plus loin, dans le Psaume 49, le psalmiste nous rappelle que nous sommes venus nus dans ce monde et que nous le quitterons de la même manière, sans rien emporter de ce que nous avons accumulé. « Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui » (verset 17, ibid.). La Bible en français courant restitue bien les sages pensées de Salomon à ce sujet : « J'ai observé sur la terre une situation dramatique : celle de quelqu'un qui a mis son argent de côté pour son propre malheur. Il perd sa fortune dans une mauvaise affaire et il n'a plus rien lorsque lui naît un fils. Il devra quitter cette terre comme il y est venu, aussi nu que lorsqu'il est sorti du ventre de sa mère. Il n'aura rien retiré de son travail, rien qu'il puisse prendre avec lui. C'est un grand malheur pour lui de quitter le monde comme il y est entré. Quel avantage a-t-il retiré ? Il a travaillé pour du vent » (Ecclésiaste 5:12-15, BFC).

« Qui es-tu ? »

Jean-Baptiste fut envoyé annoncer la venue du Messie attendu, le Sauveur du monde. Jean était un orateur efficace, dont le message était très différent de celui que les Juifs de cette région avaient l'habitude d'entendre. Incapables de le cerner, de le mettre dans un coin familier, ils l'ont bombardé de questions : « Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? Il déclara, et sans restriction il affirma qu’il n’était pas le Christ. Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète » (Jean 1:19-23).

Qui était Jésus ?

Plus tard, Jésus-Christ commença son ministère en prêchant la bonne nouvelle d'un royaume à venir, le royaume de Dieu, qui incluait la perspective de pouvoir entrer dans la famille de Dieu et de vivre éternellement. « Tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné la puissance de devenir les enfants de Dieu ; à ceux qui ont cru en son nom » (Jean 1:12, Les Évangiles de Félicité Robert de Lamennais - 1846).

Maintenant, ils voulaient savoir qui il était : « Qui es-tu ? lui dirent-ils. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement » (Jean 8 :25). Il était le Fils de Dieu. « Jésus dit alors aux Juifs qui le croyaient : “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira” » (Jean 8:31-32).

Et vous ? Vous demandez-vous : Qui suis-je ? Où vais-je dans la vie ? Quels sont mes grands objectifs ? Que serai-je devenu une fois arrivé à mes fins ? Quel en sera le résultat final ?

Qu'est-ce qui durera ?

Christ nous a mis en garde contre l'importance excessive accordée aux choses temporaires, qui perdent de leur valeur avec le temps. Christ nous a mis en garde contre l'importance excessive accordée aux choses temporaires, qui perdent de leur valeur avec le temps.« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne
dérobent » (Matthieu 6:19-20).

Les actions peuvent perdre de leur valeur, les bâtiments peuvent vieillir et s'effondrer. On ne peut pas manger ni l'or ni l'argent en cas de pénurie alimentaire. L'apôtre Pierre a parlé d'une époque future où toutes les choses matérielles de ce monde seront détruites juste avant l'avènement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Il a montré la futilité de faire de ces choses une priorité absolue au détriment du royaume de Dieu et de sa justice. « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes. Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (2 Pierre
3:10-13).

Notre potentiel

Dès le premier chapitre de la Bible, Dieu nous révèle sa priorité absolue : « Puis Dieu dit : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance” » (Genèse 1:26). Le but même de sa création était d’ajouter à sa famille une descendance telle que lui-même. Il a commencé à bâtir une famille d’enfants : ses enfants, enfants de Dieu. « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu ; il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l’Esprit » (1 Pierre 3:18). En un sens, Dieu se recrée. En répondant à l’œuvre de son Esprit et à la direction de ses lois, nous pouvons adopter son caractère divin. « Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant » (2 Corinthiens 6:18).

Dans sa lettre aux Romains, l’apôtre Paul écrit : « Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14). Voilà l'incroyable potentiel de l'homme ! Ce n'est pas l'apparence, ce que les gens voient ou nos biens qui déterminent notre valeur. C'est notre caractère intérieur. L'Ancien et le Nouveau Testament montrent comment Dieu voit et juge :

  • « Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16:7).
  • « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice » (Jean 7:24).

Voilà le potentiel de chaque être humain qui vit, a vécu et vivra. Voici votre potentiel ! Si vous souhaitez le concrétiser, téléchargez notre brochure gratuite Transformez votre vie !

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