Questions et Réponses : Partie 4

La réponse à vos questions bibliques

Q : On m’a dit que parler en langues est la langue divine, et je l’ai fait plusieurs fois, mais pas souvent. Je voudrais que vous me confirmiez ce que vous dites dans votre article, à savoir que cela ne vient pas de Dieu. Veuillez m’expliquer. Je ne veux pas faire quelque chose qui ne plaise pas à Dieu. Je suis une nouvelle croyante et je tiens à m’assurer que je ne m’engage pas dans une voie de confusion à propos de ce qui vient ou non de Dieu.

R : Le sujet du parler en langues déroute bien des gens depuis des années. Nous savons que – quand le Saint-Esprit fut communiqué, lors de la Pentecôte en 31 – ceux qui le reçurent se mirent à parler en langues (Actes 2:1-4), mais quand on poursuit sa lecture dans ce chapitre, on découvre que ces langues étaient des langues étrangères connues. Toutes les personnes présentes entendirent les disciples parler dans leurs langues natales (versets 8-11). Ce miracle avait pour objet d’attirer l’attention de l’auditoire sur le caractère unique de cet évènement.

Contrairement à ce qu’on enseigne souvent de nos jours, l’Écriture ne décrit pas la capacité à parler en langues comme preuve qu’un chrétien est animé du Saint-Esprit. Voici un extrait de notre article Que signifie parler en langues ? :

« Le don du parler en langues (intelligibles, connues) n’est pas un critère prouvant qu’on a le Saint-Esprit. Il y a aussi d’autres dons spirituels comme « une parole de sagesse » ou « une parole de connaissance » (1 Corinthiens 12:8), qui, eux, sont bien plus révélateurs de la présence, en quelqu’un, du Saint-Esprit. De plus, le fruit de l’Esprit de Dieu se traduit par les qualités que sont « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22-23). On prétend souvent que parler en langues constitue la preuve que l’on a le Saint-Esprit ; c’est faux, d’après la Bible. Les fruits spirituels qu’une personne chrétienne porte dans sa vie prouvent qu’elle a le Saint-Esprit (lire à cet effet notre article Comment savoir si le Saint-Esprit est en vous ?).

Paul nous fournit des instructions et un avertissement sur le parler en langues. Il nous avertit que quand on parle une autre langue, quelqu’un doit pouvoir l’interpréter. Sinon, on doit garder le silence (1 Corinthiens 14:27-28). Si quelqu’un profère des bruits inintelligibles pendant un office religieux, cela n’a pas de sens ; c’est de la confusion, et Dieu n’est pas un Dieu de désordre (verset 33).

Il est dans les intentions divines que nous nous repentions, nous fassions baptiser, recevions son Saint-Esprit et soyons transformés dans nos pensées afin de devenir de plus en plus comme lui. En priant pour avoir le Saint-Esprit, en lui permettant d’agir en nous et en le ranimant, nous constaterons en nous la croissance spirituelle qui garantit que l’Esprit de Dieu agit en nous.

 

Q : Que sommes-nous supposés faire à la Pentecôte ? Il est question de deux miches de pain, il est dit de se repentir et de prier, mais quels schémas pouvons-nous trouver dans la Bible ? y a-t-il plusieurs choses que nous devons faire ?

R : La fête de la Pentecôte est comprise dans le plan de Dieu comme commémoration de la fondation de l’Église du Nouveau Testament et de l’effusion du Saint-Esprit sur le peuple que Dieu s’est choisi. Il est écrit que les deux pains présentés, dans l’Ancien Testament, préfiguraient quelque chose de très spécial : « Ce sont les prémices à l’Éternel » (Lévitique 23:17). L’Église se compose actuellement des personnes que Dieu appelle ses prémices (Apocalypse 14:4, Jacques 1:18).

Pour l’ancien Israël, la cérémonie de la présentation de ces pains devait être un geste de gratitude pour leur récolte. Nous comprenons que, spirituellement, cela veut dire que Dieu récolte à présent une petite moisson en appelant des gens dans son Église.

La Pentecôte est une fête annuelle, et nous ne travaillons pas ce jour-là. Ce que nous devons faire est mentionné dans Lévitique 23 et le verset 21. Il faut entendre par convocation un rassemblement, une assemblée ; nous assistons donc à un office, à l’Église, ce jour-là. Nous nous présentons, nous les prémices, à l’assemblée de l’Éternel, écoutons des sermons sur le sens de la Pentecôte et remercions Dieu pour le don de son Saint-Esprit et pour son Église. Nous vous proposons à cet effet notre article Le miracle et la signification de la Pentecôte.

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