Marthe et Marie

Les Écritures contiennent des récits qui donnent à réfléchir sur deux sœurs, Marthe et Marie. Dans chaque cas, nous verrons que toutes deux avaient une foi profonde en Dieu.

La Bible dit que Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare, vivaient à Béthanie, à seulement 3 kilomètres de Jérusalem (Jean 11:18). Apparemment, ils étaient tous les trois bien connus dans la communauté, car nous lisons que de nombreux Juifs sont venus réconforter Marthe et Marie lorsque leur frère Lazare est mort (verset 19). Nous voyons également que Jésus était très attaché aux trois – il les aimait (verset 5). Mais avant d’aborder l’histoire de la foi de Marie et Marthe, considérons une interaction antérieure de Jésus avec les deux sœurs lorsqu’il a prononcé l’une de ses déclarations les plus célèbres.

Marthe, Marthe…

L’incident se trouve relaté dans Luc 10:38-42. Jésus était entré dans le village et avait été invité par Marthe chez elle. Il était souvent de coutume d’inviter des voyageurs chez soi pour un repas. Dans ce cas, c’est Marthe qui en a pris soin, et comme nous l’avons noté plus tôt, Jésus connaissait la famille. En tant qu’hôtesse, Marthe était occupée à préparer le repas et à s’assurer que le service se déroulerait bien. C’était beaucoup de travail ! Marthe s’est soudainement énervée parce que sa sœur, Marie, ne l’aidait pas. Jésus était assis là, dans la maison et Marie écoutait attentivement ses paroles. Marthe, exaspérée, bien qu’elle ait été celle qui avait invité Jésus à la maison, finit par s’approcher de lui : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? » Marthe lui a alors demandé, non sans une certaine audace, de « lui dire de m’aider ». Ce qui suit est la phrase bien connue de Jésus : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses ».

Une leçon à retenir

Le fait est que Marthe était anxieuse et stressée. Même si elle reconnaissait que Jésus était « Seigneur » et qu’elle l’avait invité à manger, ces facteurs étaient éclipsés par le fait que Marthe faisait tout le travail, et cela devenait mouvementé ! Mais Jésus a donné des instructions concernant un aspect très important de la vie que nous devons tous prendre en considération : « Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée ».

Parfois, nous pouvons être si occupés dans la vie que nous devons prendre du recul et nous concentrer sur les choses les plus importantes. C’est ce que faisait Marie. Elle écoutait Jésus. Et ces paroles de Christ, lorsqu’elles sont crues et mises en pratique, peuvent nous aider à vivre la vie que nous devrions vivre.

Marie a profité de la présence de Jésus et elle l’a écouté. C’était sa priorité à ce moment-là. Voyons-nous la nécessité d’avoir de telles prédominances ? Nous devrions prendre le temps de prêter attention aux paroles de notre Sauveur – et heureusement, nous pouvons le faire à tout moment lorsque nous lisons les Écritures (voir l’article Jésus-Christ, le prophète ?). Pour plus d’informations sur le sujet particulier des bonnes priorités, veuillez lire Les priorités chrétiennes.

La foi de Marthe et Marie

Quelque temps plus tard, Lazare, leur frère, tomba très malade, et les deux sœurs envoyèrent un message à Jésus. Elles avaient foi qu’il guérirait Lazare de sa maladie. Mais Jésus ne vint pas tout de suite, car il avait l’intention d’accomplir un miracle « pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (Jean 11:3-4).

Lazare mourut, et il est compréhensible que sa mort ait profondément affecté ses sœurs. Au moment où Jésus arriva, Lazare était mort et enterré depuis au moins quatre jours (verset 11). Marthe et Marie vinrent chacune en privé vers Jésus et lui dirent : « Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort » (Marthe au verset 21, et Marie au verset 32).

Au verset 22, nous voyons la foi profonde de Marthe. Elle croyait vraiment que Jésus pouvait tout arranger et elle lui dit : « Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera ». C’était après la mort et l’enterrement de Lazare. Que demandait-elle donc à Jésus ? Elle croyait que Jésus pouvait tout faire ! Jésus déclara alors avec insistance : « Ton frère ressuscitera ».

La compréhension de Marthe

Après que Jésus eut prononcé ces paroles, Marthe répondit, dans un échange fascinant entre elle et Jésus. Dans les versets 24 à 27, nous voyons beaucoup de ce que Marthe croyait et ce qu’elle savait du plan de Dieu. « Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde ».

À cette époque, très peu de gens croyaient que Jésus était le Messie. Marthe était l’une des rares, et elle croyait aussi à la résurrection – elle savait que les morts ressusciteraient. Très peu de gens à cette époque croyaient que Jésus était le Messie. Marthe était l’une des rares, et elle croyait aussi à la résurrection – elle savait que les morts ressusciteraient.Très peu de gens à cette époque croyaient que Jésus était le Messie. Marthe était l’une des rares, et elle croyait aussi à la résurrection – elle savait que les morts ressusciteraient. Marthe avait une foi solide, c’est ce qui ressort de cette conversation.

Plus tard, nous lisons au verset 28 qu’après avoir dit ces choses, elle s’en alla et appela secrètement Marie sa sœur, en disant : « Le maître est ici, et il te demande ». Lorsque Marie vint vers Jésus, elle lui dit que, s’il avait été présent, Lazare serait encore en vie. Marie était profondément affligée par la mort de son frère et pleurait, ainsi que ceux qui étaient avec elle. La scène était très émouvante pour le Christ. En fait, le verset le plus court de la Bible se trouve à ce moment-là : « Jésus pleura » (verset 35).

Le miracle

Jésus, toujours gémissant en lui-même, se rendit au tombeau de Lazare. Il était sur le point d’accomplir un miracle à la gloire de Dieu (verset 40). L’histoire se trouve aux versets 41-44 : « Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je sais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller ».

C’était un événement extraordinaire, qui a suscité une réaction très positive. « Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui » (verset 45). En fait, c’était l’un des objectifs du miracle. Jésus voulait que Marthe, Marie et les autres croient et voient la gloire de Dieu (verset 40). Mais tous ne crurent pas à ce miracle, et certains conspirèrent contre Jésus. « Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir » (verset 53). Après la résurrection de Lazare et avant la crucifixion de Jésus-Christ, Marie est de nouveau entrée en scène ; cette fois, elle a fait quelque chose qui allait rester dans les mémoires.

L’acte d’adoration venant de Marie

L’histoire se trouve dans Jean 12:1-3 : « Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum ». Comme l’indique le verset 5, c’était un cadeau coûteux, digne d’un roi (évalué à environ 300 deniers, ce qui aurait représenté environ 300 jours de salaire pour un ouvrier !). C’était un acte d’honneur, d’adoration et de soumission à son Maître et Seigneur. Alors, qu’en pensait Jésus ? La réponse se trouve dans Jean 12:7, et elle est également mentionnée dans l’histoire de Matthieu 26:12-13, où Jésus répondit : « En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait ».

Ce que Marie a fait à ce moment-là (confirmé à nouveau dans Jean 11:2) est devenu une partie du message de l’Évangile. Jésus-Christ a été oint d’huile avant sa mort. Le récit montre que Marie et Marthe savaient toutes les deux que Jésus était le Messie. Toutes les deux, elles l’adoraient comme leur Seigneur et avaient chacune une foi profonde. Toutes deux croyaient aux paroles de Jésus-Christ et elles nous ont donné l’exemple. Il existe encore d’autres femmes de foi mentionnées dans la Bible. Leurs histoires et leurs exemples se trouvent dans la rubrique Des femmes de foi, de Vie, Espoir et Vérité. En lisant leur histoire, vous verrez que chacune de leurs vies nous offre également de précieuses leçons."

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