Comment le nom et les pratiques des Pâques, consacrées à une déesse païenne de la fertilité, sont-ils devenus liés à une fête censée honorer la résurrection de Christ ?

Les sources religieuses et laïques montrent clairement que de nombreuses traditions chères à la célébration actuelle de Pâques ne sont pas d'origine chrétienne. En réalité, elles s'écartent de manière choquante des enseignements de Jésus, des apôtres et de l'Église du Nouveau Testament. Elles sont empruntées au monde païen et polythéiste, dont les chrétiens du premier siècle furent appelés à sortir (1 Pierre 2:9), avec lequel ils ne devaient avoir aucune fraternisation (Éphésiens 5:11) et dont il leur fut ordonné de se séparer (2 Corinthiens 6:17).
« Autrefois, vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière », écrivit l'apôtre Paul (Éphésiens 5:8). Concernant l'état moral de la société païenne dont ils faisaient autrefois partie, il déclara : « Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les » (verset 11).
D'où venaient les premiers chrétiens ?
Pour les premiers chrétiens, appelés à sortir des ténèbres spirituelles et du culte vain des idoles, il aurait été impensable de persister dans les pratiques mêmes qu'ils abandonnaient. Salir le nom et le culte de Dieu par des choses associées aux idoles était fondamentalement contraire à la vocation divine. Paul enseignait aux Corinthiens qu'il n'y a aucun lien entre notre culte de Dieu et celui de l'idolâtrie païenne.
« Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. » (2 Corinthiens 6:14-17).
Dans 1 Corinthiens 10:14, Paul écrit explicitement : « C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie » (italiques ajoutés). Il est difficile d'imaginer qu'une personne déterminée à fuir l'idolâtrie puisse continuer à s'engager dans des traditions issues de la pratique de l'idolâtrie !
Comment est-il possible que des pratiques certes païennes – et même le nom de la fête elle-même – aient été intimement liées à un événement chrétien aussi important que la mort et la résurrection de Jésus ?
Le commentaire de Jamieson, Fausset et Brown écrit à propos de ce verset : « Fuyez ! N’y touchez pas par des actes douteux, comme manger des viandes sacrifiées devant des idoles sous prétexte de liberté chrétienne. La seule sécurité réside dans l’éloignement total de tout ce qui frise l’idolâtrie (2 Corinthiens 6:16, 17). » (NDT).
Tu n'adoreras pas Dieu de cette manière
Les écrits de Paul dans le Nouveau Testament font écho à l'instruction que Dieu avait donnée à son peuple Israël alors qu'il s'apprêtait à entrer en terre promise : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. » (Deutéronome 12:29-31).
C'est pourtant exactement ce qui s'est produit dans le monde chrétien lorsqu'il a adopté les pratiques des Pâques. Même le nom anglais des Pâques, Easter, vient d'Éostre, ou Éostrae, la déesse anglo-saxonne du printemps et de la fertilité, selon le moine anglais Bède le Vénérable. « Malgré son importance en tant que fête chrétienne, nombre des traditions et symboles qui jouent un rôle essentiel dans les célébrations de Pâques trouvent en réalité leurs racines dans des célébrations païennes, notamment la déesse Éostre » (History.com, article “History of Easter”, NDT). Comment est-il possible que des pratiques certes païennes – et même le nom de la fête elle-même – aient été intimement liées à un événement chrétien aussi important que la mort et la résurrection de Jésus ? Et quand cela a-t-il commencé ?
Les premières traces des fêtes chrétiennes du printemps
« Il n’existe aucune trace de la célébration de la fête de Pâques dans le Nouveau Testament, ni dans les écrits des Pères apostoliques... Les premiers chrétiens continuèrent à observer les fêtes juives, quoique dans un esprit nouveau, en commémoration d’événements qu’elles avaient préfigurés. Ainsi, la Pâque, enrichie d’une nouvelle conception de Christ comme véritable Agneau pascal et prémices de la résurrection, continua d’être célébrée » (Encyclopaedia Britannica, 11e édition, article “Easter”, NDT). L’apôtre Paul écrivit des instructions aux chrétiens de Corinthe – des instructions qu’il avait reçues « du Seigneur » (1 Corinthiens 11:23) concernant l’observance chrétienne de la Pâque. Il explique comment l’observer correctement, le pain sans levain symbolisant le corps de Christ et le vin symbolisant son sang versé en sacrifice pour nos péchés (versets 23-27). Paul cita Christ disant : « Faites ceci en mémoire de moi », et ajouta : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
Écrivant à propos de la célébration chrétienne de cette époque, Paul disait aux frères corinthiens, qui souffraient d'orgueil : « C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » (1 Corinthiens 5:6-8).
Pour une explication complète des sept fêtes annuelles ordonnées par Dieu et de leur signification inspirante, consultez notre article Les fêtes de Dieu nous permettent d’espérer en l’avenir. Il n'existe aucune trace des Pâques, ni de quoi que ce soit de semblable, célébrée dans l'Église de Dieu pendant les cent ans qui ont suivi la mort de Christ.
Une nouvelle tradition apparaît
Cependant, au IIe siècle, une controverse surgit, connue dans l'histoire sous le nom de « Querelle quartodécimane », du latin signifiant « quatorzième ». Le débat portait sur le moment et la manière de célébrer la fête pascale. Personne n'utilisait le mot « Pâques » pour décrire l'objet de leur dispute. Et personne ne se querellait à cette époque au sujet des lapins de Pâques et des œufs colorés.
Paul avait fondé des congrégations dans toute l'Asie Mineure (la Turquie actuelle), les visitant et les affermissant dans la foi au cours de multiples voyages missionnaires. L'apôtre Jean, qui vécut le plus longtemps parmi les douze premiers disciples de Christ, serait mort vers l'an cent à Éphèse, une ville importante d'Asie Mineure. Polycarpe, qui connaissait Jean et avait été son
élève, devint évêque de Smyrne. Il était respecté par les frères et les évêques de la région, fidèles à la tradition de la Pâque du 14.
Mais une autre tradition gagnait du terrain. Cette nouvelle pratique, défendue par Anicet, l'évêque de Rome, consistait à célébrer une fête printanière un dimanche en l'honneur de la résurrection du Christ, au lieu de la Pâque du 14 (qui pouvait tomber n'importe quel jour de la semaine du calendrier romain, selon les années), en mémoire de sa mort.
Bien que les documents historiques n'indiquent pas que Polycarpe se soit opposé à la célébration de la résurrection de Christ, il refusa avec véhémence d'abandonner la célébration de la Pâque le 14. Un historien de l'Église, Eusèbe, écrivant au début du XIVe siècle, est notre principale source d'information sur la controverse entre Polycarpe et Anicet. Dans son Histoire ecclésiastique, chapitres 23 à 25 du livre 5, Eusèbe nous dit que les églises d'Asie Mineure, se concentrant sur la crucifixion comme étant d'une importance primordiale, ont plaidé pour l'observance de la Pâque le 14 Nisan selon les Écritures, mais Anicet, évêque de Rome, était favorable à la célébration d'une fête de printemps en l'honneur du Christ un dimanche.
Eusèbe rapporte que : « Lorsque le bienheureux Polycarpe était à Rome, au temps d’Anicet, et qu’ils étaient quelque peu en désaccord sur certains autres points, ils firent immédiatement la paix, sans se soucier de se disputer à ce sujet. Car Anicet ne put persuader Polycarpe de ne pas observer ce qu’il avait toujours observé avec Jean, le disciple de notre Seigneur, et les autres apôtres qu’il fréquentait ; Polycarpe ne put non plus persuader Anicet de l’observer... Si nous l'adorons sincèrement, nous voudrons le faire selon ses instructions claires, et non selon les traditions des hommes, aussi bien intentionnées soient-elles.
Anicet concéda à Polycarpe l’administration de l’eucharistie dans l’église, manifestement en signe de respect. Et ils se séparèrent en paix, ceux qui observaient comme ceux qui ne l’observaient pas, préservant ainsi la paix de toute l’Église. » (NDT).
L'Eucharistie est un terme désignant le pain et le vin, symboles de la célébration de la Pâque chrétienne. Irénée, évêque et historien du IIe siècle qui connut Polycarpe, écrivit que Polycarpe fut « instruit par les apôtres et conversa avec de nombreuses personnes qui avaient vu le Christ ». Il affirma que Polycarpe « enseignait toujours les choses qu'il avait apprises des apôtres et que l'Église a transmises, et qui seules sont vraies » (Contre les hérésies, livre 3, chapitre 3, paragraphe 4). Mais l'observance dominicale de la fête pascale continua de gagner du terrain en Occident et hors d'Asie Mineure.
Polycrate défend la foi
En l’an 195 de notre ère, la controverse atteignit un point critique entre Polycrate, évêque d'Éphèse en Asie Mineure, et Victor, évêque de Rome. Dans le catholicisme, « évêque de Rome » est synonyme du titre de « pape ». À partir de Pierre, l'Église catholique désigna tous les évêques de Rome comme papes, même si ce terme n'apparut à Rome que bien plus tard. Victor est donc souvent qualifié ainsi. Nous ne croyons pas en l’affirmation selon laquelle Pierre aurait été le premier pape. Lisez notre article Sur quelle pierre Christ a-t-il bâti son Église ?).
L'histoire raconte que l'Église romaine commença à persécuter ceux qui croyaient en ce que Jésus et les premiers apôtres enseignaient. Victor tenta d'excommunier Polycrate de l'Église romaine, ainsi que tous ceux qui partageaient son avis sur la célébration de la Pâque le 14, mais d'autres évêques à Rome protestèrent contre cette approche autoritaire, et sa tentative d'excommunier Polycrate échoua. Polycrate affirmait avec insistance qu'il suivait la tradition pascale qui lui avait été transmise, et il était clair qu'il n'acceptait pas la nouvelle croyance issue de l'Église romaine :
« Nous célébrons donc avec scrupule le jour sans rien ajouter ni retrancher. C'est encore en effet dans l'Asie que se sont éteintes de grandes lumières ; elles ressusciteront au jour de la parousie [l’avènement glorieux, NDR] du Seigneur, [...] Ceux-là ont tous gardé le quatorzième jour de la Pâque selon l'Évangile, ne s'écartant en rien, mais suivant la règle de la foi. Et moi-même aussi, Polycrate, le plus petit d'entre vous tous, je garde la tradition de ceux de ma parenté dont j'ai suivi certains. Sept de mes parents ont en effet été évêques et je suis le huitième, et toujours mes parents ont célébré le jour où le peuple s'abstenait de pains fermentés. Pour moi donc, mes frères, j'ai vécu soixante-cinq ans dans le Seigneur, j'ai été en relation avec les frères du monde entier, j'ai parcouru toute la Sainte Écriture, je n'ai pas peur de ce qu'on fait pour nous émouvoir, car de plus grands que moi ont dit : “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”. » (cité par Eusèbe, Histoire ecclésiastique, Livre 5, chapitre 24, paragraphes 2, 6-
7).
Polycrate affirmait donc clairement qu’il observait fidèlement la Pâque (le 14) et la fête des pains sans levain (« lorsque le peuple ôta le levain »), conformément à la parole divine. D’autres, cependant, menés par l’évêque de Rome, avaient abandonné cette pratique pour célébrer une fête dominicale de la résurrection. Ce n’était qu’une controverse parmi tant d’autres qui embrasèrent l’Église à cette époque où les hérésies abondaient. Téléchargez notre brochure gratuite Où est l’Église que Jésus a fondée ?
Dans les années 300, les idées fausses provenant de l’Église romaine étaient dominantes. En 325, l’empereur Constantin, fraîchement converti à la foi romaine et souhaitant établir le catholicisme comme religion officielle de l’Empire romain, convoqua un concile d'évêques pour régler les controverses dans l'Église. Le principal enjeu concernait la divinité de Christ, mais le concile de Nicée – ainsi nommé parce qu'il s'était tenu à Nicée, non loin de Constantinople, la ville royale de l'empereur – aborda également la question de la position quartodécimane. Les évêques décrétèrent que les chrétiens devaient célébrer la résurrection de Jésus un dimanche, et l'empereur Constantin lança une attaque cinglante contre les quartodécimains. Il ordonna la persécution de ceux qui refusaient de se conformer à la nouvelle croyance.
Ce qui avait commencé, en toute innocence apparente, comme un désir d'honorer la résurrection de Christ par une commémoration annuelle, avait fini par concurrencer, et finalement remplacer, la pratique établie par Christ lui-même et enseignée fidèlement par les apôtres Paul et Jean et les évêques Polycarpe et Polycrate. Avec le décret de Constantin, ceux qui continueraient d’observer le 14 seraient persécutés. L'observance chrétienne de la Pâque du Nouveau Testament allait devoir entrer dans la clandestinité, et une fête printanière célébrée un dimanche précis, en l'honneur de la résurrection, était désormais considérée comme « orthodoxe ».
Mais s'agissait-il des « Pâques » ?
Aucun document contemporain ne mentionne cette nouvelle fête sous le nom de « Pâques ». À cette époque, on l'appelait encore la fête pascale (pascha). L'objet de cette fête printanière avait été déplacé de la mort sacrificielle de Christ à sa résurrection, et la date de sa célébration avait été modifiée, mais son nom restait inchangé.
Plus tard, les auteurs et historiens utilisèrent volontiers le mot « Pâques » au lieu de « Pâque » pour décrire ce jour. Les traducteurs de la version anglaise King James de la Bible ont même substitué Passover « Pâque » par Easter « Pâques » dans Actes 12:4, mais cette erreur est anachronique et la plupart des traductions modernes la corrigent. (Voir notre article Les Pâques dans la Bible ? Erreur de traduction !)
Même à l'époque du concile de Nicée en 325 de notre ère, lorsque la célébration dominicale de la résurrection fut adoptée comme pratique officielle de l'Église romaine, elle ne s'appelait pas encore Pâques et sa célébration n'était pas encombrée des attributs de la déesse païenne de la fertilité. Mais tout cela devait bientôt changer.
Quand le nom de Pâques fut-il utilisé pour la première fois pour la célébration de la résurrection de Jésus ?
Bède le Vénérable écrivit dans De temporum ratione (La mesure du temps, édité en 725) que Easter (Pâques) vient d'Éostre, le nom d'une ancienne déesse germanique. Il écrivit que cette déesse était célébrée pendant un mois, et que les chrétiens anglo-saxons du haut Moyen Âge anglais s'approprièrent ce nom pour célébrer la résurrection :
« Eosturmonath porte un nom aujourd'hui traduit par "mois pascal", mois qui portait autrefois le nom d'une de leurs déesses nommée Eostre, en l'honneur de laquelle des fêtes étaient célébrées ce mois-là. Aujourd'hui, ils désignent cette période pascale par son nom, appelant les joies du nouveau rite du nom ancestral de l'ancienne observance » (chapitre 15).
Ainsi, au VIIIe siècle, la fête fut connue sous le nom, non biblique, de Easter, « Pâques ». Il s'ensuivit rapidement que les symboles et les traditions associés à la déesse du printemps et de la fertilité furent également inclus dans la célébration de la fête.
Bien sûr, ces pratiques durent être transformées pour être plus étroitement associées à un thème chrétien. La résurrection était perçue comme le symbole d'une vie nouvelle et d'une renaissance, et se prêtait ainsi à des associations avec les traditions païennes liées à la renaissance, au printemps et à la fertilité. Un mélange de traditions, d'histoires et de mythes non bibliques a envahi la célébration de Pâques. Des éléments issus de longues traditions païennes ont commencé à être associés à la célébration de Pâques.
« Les coutumes les plus répandues le dimanche de Pâques sont liées au symbole du lapin de Pâques et de l'œuf... Le lièvre était un symbole associé à Eostre, représentant le début du printemps. De même, l'œuf est devenu symbole du printemps, de la fertilité et du renouveau. Dans la mythologie germanique, on raconte qu'Ostara guérit un oiseau blessé trouvé dans les bois en le transformant en lièvre. Encore partiellement oiseau, le lièvre témoigna sa gratitude à la déesse en pondant des œufs en guise d'offrande. »
« L'Encyclopaedia Britannica explique clairement les traditions païennes associées à l'œuf : “L'œuf, symbole de fertilité et de renaissance, remonte aux anciens Égyptiens et Perses, qui avaient également coutume de colorer et de manger des œufs lors de leur fête du printemps”. Dans l'Égypte antique, l'œuf symbolisait le soleil, tandis que pour les Babyloniens, il représentait l'éclosion de Vénus Ishtar, tombée du ciel dans l'Euphrate. » (Ancient-origins.net, The Ancient Pagan Origins of Easter, NDT).
N'oubliez pas de lire nos articles complémentaires Quelle est l'origine du dimanche de Pâques ? et Les Pâques sont-elles une fête païenne ?
Est-ce important ?
Nombreux sont ceux qui reconnaissent volontiers les traditions non bibliques associées à la célébration moderne de Pâques, mais les excusent en les jugeant sans rapport avec le but et l’intention de cette journée. Des millions de personnes observent sincèrement cette journée en l’honneur et en célébration de la résurrection de Christ, sans même songer à adorer une déesse païenne. Alors, quel mal y aurait-t-il à ajouter une touche de gaieté à une célébration profondément significative ?
Un désir sincère de servir et d’honorer Dieu est certes louable. Reconnaître l’importance et le miracle de la résurrection est une valeur que tout chrétien doit valoriser. Mais le fait est qu’en adoptant les pratiques de Pâques, le christianisme traditionnel a fait deux choses :
- Il a abandonné les jours saints et les fêtes que Dieu a spécifiquement ordonnés à son peuple, ainsi que la signification inspirante et les instructions profondes que Dieu désire comme point central de l’observance de son peuple (lire les articles de notre rubrique Jours saints ou jours fériés) C’est une perte immense !
- Ils ont emprunté des pratiques et des traditions au culte d'autres dieux et les ont appliquées au vrai culte divin, ce que Dieu a expressément interdit à son peuple (Deutéronome 12:29-31 ; 2 Corinthiens 6:14-17).
Dieu désire que nous l'adorions « avec sincérité et vérité » (Josué 24:14 ; 1 Corinthiens 5:8). Si nous l'adorons sincèrement, nous voudrons le faire selon ses instructions claires, et non selon les traditions des hommes, aussi bien intentionnées soient-elles. Jésus a dit à son époque : « Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition » (Marc 7:9). En dirait-il autant aujourd'hui ?
Découvrez les merveilleuses bénédictions que procure le culte de Dieu selon les jours saints qu'il a institués. Lisez les messages puissants et inspirants contenus dans les fêtes bibliques printanières de la Pâque et des pains sans levain. Parcourez nos articles La Pâque dans le Nouveau Testament et Les chrétiens devraient-ils célébrer la Pâque ? Vous ne le regretterez pas.