L’histoire humaine est malheureusement définie par des conflits qui dégénèrent en guerre. Quelle en est la cause et quand prendra-t-elle fin ?

J'ai grandi dans une famille de trois frères. Nous étions de jeunes enfants issus d’une famille ouvrière dans les années 1950, et nous jouions plutôt bien ensemble. Il y avait parfois ces rares occasions quand nous avions quelques disputes. Et comme j’étais le plus jeune et que je devais obéir à mes frères, je n’aimais pas beaucoup ces moments-là ! Heureusement, aujourd’hui, mes frères et moi nous entendons bien et nous nous aimons, mais ces premières expériences m’ont fait découvrir la réalité du conflit humain.
Le premier conflit enregistré
L’histoire biblique nous montre que le tout premier conflit enregistré a eu lieu entre deux frères. Et, malheureusement, l’histoire de l’affrontement entre Caïn et son frère Abel a abouti à la mort tragique et brutale d’Abel (Genèse 4). Le conflit est un aspect de la nature humaine qui a défini les 6 000 dernières années de l’histoire humaine. En fait, la présence de conflits et de violence est devenue si intolérable dans les siècles qui ont suivi le meurtre d’Abel que Dieu a finalement choisi d’éliminer toute chair humaine de la terre à l’exception de la famille de son serviteur Noé. Dans le récit de la Genèse, Dieu révèle que le cœur humain est le problème fondamental. « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6:5).
Les causes de la guerre
Depuis le Déluge, l’histoire de l’homme a continué à être définie davantage par les conflits, les guerres et la conquête des nations que par toute autre chose. Étant donné que le cœur humain est la cause fondamentale des combats et de la violence, il va de soi que la seule solution à la malédiction de la guerre réside dans un changement fondamental du cœur et de la façon de penser de l’homme. Ce n’est pas une tâche facile. La parole de Dieu révèle davantage sur la cause fondamentale des conflits.
La tendance humaine à la guerre transcende le temps et la culture
L’auteur Chris McNab, dans son livre de 2022, A History of War, couvre l’histoire des conflits de l’humanité, des guerres antiques aux conflits mondiaux du 21e siècle. Ce qu’il déclare au tout début de son livre est significatif, venant du point de vue d’un historien profane sur l’humanité : « Les structures psychologiques qui rendent les êtres humains capables de tuer une autre personne semblent profondément ancrées et transcendent le temps et la culture » (p. 5, NDT). En d’autres termes, la tendance humaine à recourir à la violence pour satisfaire ses besoins ou ses désirs est caractéristique des humains depuis longtemps, en fait, depuis le tout début !
La vision de McNab sur le moment historique de la guerre est en fait comparable au récit biblique de Caïn et Abel (environ 4000 ans avant notre ère) : « Ce que les recherches anthropologiques et archéologiques ont établi sans l’ombre d’un doute, c’est qu’au début de l’histoire écrite, vers le quatrième millénaire avant notre ère, la guerre était ancrée dans la culture humaine » (p. 6, ibid.).
De meilleures armes, des effets aggravés de la guerre
Les nombreuses études sur l’histoire de la guerre pointent toutes vers une vérité fondamentale : si la nature violente de l’homme et sa tendance à s’engager dans la guerre n’ont jamais diminué, ce sont les efforts de l’homme pour améliorer ses instruments de guerre qui ont continué à se développer, avec des résultats de plus en plus meurtriers.
Nous possédons désormais des armes capables d’annihiler plusieurs milliers de personnes en quelques secondes. C’est une réalité, comme nous le verrons, que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a prophétisée il y a près de 2 000 ans. Elle a été puissamment confirmée vers la fin de la Seconde Guerre mondiale avec l’avènement de l’ère nucléaire.
L’arme humaine ultime
La Seconde Guerre mondiale s’est déroulée sur une période de six ans, commençant en Europe continentale et devenant mondiale en s’étendant à l’Asie lorsque le Japon a rejoint les puissances de l’Axe, l’Allemagne nazie et l’Italie. Le théâtre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale s’est avéré être une bataille brutale de quatre ans entre l’armée du Japon et les forces alliées dirigées par les États-Unis.
Un changement fondamental est nécessaire
Moins d’un mois plus tard, vers la fin de son discours prononcé sur l’USS Missouri lors de la reddition de l’armée japonaise en septembre 1945, le général Douglas MacArthur fit ces commentaires qui donnent à réfléchir :
« Les alliances militaires, les équilibres de puissance, les ligues de nations, ont toutes échoué à leur tour, laissant la seule voie possible dans le creuset de la guerre. Le caractère destructeur de la guerre efface désormais cette alternative. Nous avons eu notre dernière chance.
« Si nous ne concevons pas maintenant un système plus grand et plus équitable, l’Armageddon sera à notre porte. Le problème est fondamentalement théologique et implique une recrudescence spirituelle et une amélioration du caractère humain qui se synchroniseront avec nos progrès presque sans égal dans la science, l’art, la littérature et tous les développements matériels et culturels des deux derniers millénaires. Il faut que ce soit de l’esprit si nous voulons sauver la chair. »
Le général MacArthur était-il un prophète ? Non, il ne l’était pas.
Il était un commandant des forces américaines dans le Pacifique, âgé de 65 ans. C’était un militaire formé à l’histoire de la guerre à West Point. Cependant, ce que le général MacArthur a appris à discerner profondément sur l’humanité n’avait pas grand-chose à voir avec son éducation militaire, mais plutôt avec l’expérience qui lui a permis de comprendre les réalités troublantes de la guerre mondiale à l’ère atomique.
Les regrets d’Oppenheimer
Non seulement le général MacArthur a pris conscience de l’avenir sans espoir de la guerre à l’ère atomique, mais le physicien responsable du développement de cette première bombe atomique, Robert Oppenheimer, a lui-même été en proie à des regrets. Après qu'Oppenheimer et les autres scientifiques sous sa direction eurent achevé le projet secret Manhattan, il a eu un profond conflit de conscience en raison de son implication dans le développement d’une force aussi destructrice – une force qui a été utilisée pour anéantir deux villes et des centaines de milliers de personnes en quelques minutes.
Oppenheimer a déclaré : « Malgré la vision et la sagesse clairvoyante de nos chefs d’État en temps de guerre, les physiciens se sont sentis particulièrement responsables afin de suggérer, de soutenir et, en fin de compte, dans une large mesure, d’effectuer la réalisation des armes atomiques. Nous ne pouvons pas non plus oublier que ces armes, telles qu’elles ont été utilisées, ont dramatisé de manière impitoyable l’inhumanité et le mal de la guerre moderne. Dans un certain sens grossier qu’aucune vulgarité, aucun humour, aucune exagération ne sauraient tout à fait éteindre, les physiciens ont connu le péché ; et c’est une connaissance qu’ils ne peuvent pas perdre » (italiques ajoutés, NDT).
La reconnaissance par le Oppenheimer que ceux qui ont développé et déployé de telles armes de destruction massive ont « connu le péché » est significative. D’une certaine manière, le général MacArthur et Oppenheimer ont tous deux compris ce que le Fils de Dieu avait prédit il y a près de 2 000 ans, lorsqu’il a répondu aux questions de ses disciples sur le temps de la fin. « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Jésus Christ a dit qu’à moins qu’il ne se produise quelque chose d’important, « si ces jours n’étaient abrégés », les conflits de l’humanité finiraient par provoquer la conflagration ultime – une guerre dans laquelle aucune chair ne survivrait !
Christ a prédit l’augmentation des guerres
Lorsque ses disciples l’interrogeaient sur les conditions qui existeraient au moment de son retour, Jésus répondit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres… Car une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume… » (Matthieu 24:6-7). L’histoire lui a donné raison.
Au cours du siècle dernier seulement, la Première Guerre mondiale a vu environ 9,7 millions de soldats et 10 millions de civils perdre la vie, et 21 millions de soldats supplémentaires ont été blessés (Britannica.com). Quoique la Première Guerre mondiale ait été appelée la « der des ders », (la dernière des dernières), ou encore « la guerre pour mettre fin à toutes les guerres », en l’espace de deux décennies, est apparue la Seconde Guerre mondiale qui a fait encore plus de victimes.
Bien que les chiffres exacts soient difficiles à déterminer, on estime qu’environ 80 millions de personnes sont mortes au cours de ce conflit. Mais la Seconde Guerre mondiale a été suivie peu après par la guerre de Corée et la guerre du Vietnam, et des millions d’autres vies ont été dévastées par des conflits de grande et de petite envergure depuis lors.
Un avenir sans guerre
Le plan de Dieu tel qu’il est révélé dans la Bible montre un avenir totalement différent pour l’humanité, une époque où la guerre sera remplacée par une paix véritable. Après le retour de Jésus-Christ, dont l’intervention empêchera de justesse l’auto-annihilation de l’humanité, la Bible révèle que l’humanité connaîtra un processus de changement qui transcendera le gouvernement, les lois et la politique des hommes.
Le prophète Michée a prédit une époque dans le futur où les choses changeront :
« Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, et l’arbitre de nations puissantes et lointaines ; de leurs épées elles forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4:2-3).
Imaginez une époque où :
- On enseignera aux nations un mode de vie différent.
- Les armes de guerre seront réutilisées comme instruments de paix.
- La violence et les conflits de guerre cesseront.
Ces affirmations stupéfiantes semblent totalement impossibles à la plupart des gens. Pourtant, Dieu révèle que cette incroyable transformation se produira ! Mais comment ?
Un changement radical du cœur
« Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, Et il n’y a point de justice dans leurs voies ; Ils prennent des sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix » (Ésaïe 59:8). L’histoire prouve que ces paroles du prophète Ésaïe sont vraies. Quand on y pense, la logique dicte que la guerre et les conflits humains ne peuvent prendre fin que si toutes les parties concernées (tous les pays, toutes les tribus, tous les dirigeants et tous les peuples) subissent une profonde transformation. Mais un tel changement dans la nature humaine peut-il réellement se produire ? Dieu révèle que oui, c’est possible.
Après le retour de Jésus-Christ, dont l’intervention empêchera de justesse l’auto-annihilation de l’humanité, la Bible révèle que l’humanité connaîtra un processus de changement qui transcendera le gouvernement, les lois et la politique des hommes. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la parole de Dieu nous montre que seul un profond changement dans le cœur humain peut provoquer cela. Le prophète Ézéchiel rapporte la promesse de Dieu :
« Je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai dans votre pays. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois… Alors vous vous souviendrez de votre conduite qui était mauvaise, et de vos actions qui n’étaient pas bonnes ; vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de vos iniquités et de vos abominations » (Ézéchiel 36:24-27, 31).
C’est une déclaration puissante sur la transformation de la nature de l’humanité à l’échelle mondiale dans le futur. Ce sera une transformation basée sur le même processus enseigné dans le Nouveau Testament – celui du repentir personnel (Marc 1:15). Chaque personne doit en venir à voir la nécessité de changer.
En réponse, Dieu accordera un cœur nouveau par le don du Saint-Esprit (Actes 2:38).
« Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils suivent mes ordonnances, et qu’ils observent et pratiquent mes lois ; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu » (Ézéchiel 11:19-20).
Quelle période encourageante en perspective ! Cependant, il faudra encore attendre un peu avant que ce moment n'arrive.
En attendant le Prince de la paix
Malheureusement, l’histoire de l’homme a été marquée par le chaos, la violence et la guerre. Au fil des millénaires, des royaumes et des empires ont surgi pour ensuite disparaitre. Des premiers empires de Mésopotamie et de Chine aux royaumes conquérants de Babylone, de Perse, de Grèce et de Rome, en passant par les cités-États et les grands empires d’Europe, tous ont promis une forme de richesse et de paix. Mais aucun n’a tenu cette promesse.
La parole de Dieu révèle les résultats multiples et merveilleux d’un nouveau monde qui émergera après le retour de Jésus-Christ. L’une des visions les plus encourageantes de cet avenir est détaillée dans ce que Dieu a inspiré son prophète Ésaïe à écrire :
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9:5-6).
Dieu veuille hâter ce jour !