L’importance de la sexualité – ce qu’a prévu son Architecte

Comment l a se xua lit é humaine de vr ait -ell e fonctionner ? Selon le vieil adage, pour savoir comment quelque chose fonctionne, lire le manuel !

Que vous essayiez un nouvel appareil de cuisine ou preniez un nouveau médicament, lire les instructions est fort utile ! Si vous faites fi des directives à suivre pour la cuisson, ce que vous y cuisez risque d’être immangeable, et le mauvais dosage dudit médicament peut s’avérer dangereux. Il en va de même pour les humains ; ils sont réglés pour bien fonctionner quand ils comprennent et respectent les instructions de celui qui les a créés.

Hélas, on croit souvent que les êtres humains n’ont pas été créés – résultant supposément d’une évolution fortuite sans origine ni créateur et étant le produit de mutations sur des millions d’années. Et de ce fait, on croit souvent que les êtres humains doivent décider d’eux-mêmes comment ils fonctionnent, quelle est la bonne manière de vivre et les rapports qu’ils doivent avoir entre eux. Or, rien ne saurait être aussi éloigné de la vérité et plus dangereux. Et à présent, il semble qu’il n’y ait rien de plus déroutant que l’identité que nous sommes supposés avoir. La manière dont un nombre croissant de gens se voient et définissent leur sexe et la famille subit une révolution cataclysmique dans notre culture.

La confusion qui règne dans notre société à propos de la sexualité humaine et de la famille est due en grande partie au fait que les gens croient de moins en moins en un créateur. Le seul antidote à ce chaos est un retour à la foi, à la croyance que Dieu existe, qu’il est notre Créateur, qu’il a révélé ses plans pour l’espèce humaine et révélé comment les humains doivent être liés, vivre et prospérer.

La croyance en Dieu

Croire que la vie elle-même est une création exige qu’on croie en un Créateur. Hélas, de nos jours, les croyants se font de plus en plus rares. L’idée qu’un Dieu omniscient et omnipotent a créé l’univers et la vie humaine passe généralement pour absurde aux yeux de beaucoup d’intellectuels et d’un nombre croissant d’individus. L’enquête la plus récente du Pew Research Center révèle qu’environ 50% des Américains prétendent croire en Dieu. Elle révèle en outre que plus une société est prospère, moins l’on croit en Dieu. Après avoir interrogé des gens dans 34 pays, le Pew Research Center a publié ce qui suit : « Dans les huit publics européens occidentaux interrogés, en moyenne, seulement 22% des gens ont déclaré qu’il est nécessaire de croire en Dieu pour être moral » (The Global God Divide, juillet 2020).

Accepter la prémisse de l’existence d’un Dieu Créateur est vital. Il importe de croire que Dieu a conçu l’homme pour bien comprendre les rapports que doivent avoir l’homme et la femme entre eux. Et étant l’Architecte et le Créateur de l’humanité, Dieu nous a révélé ces choses dès le commencement.

Les instructions à consulter

La confusion et la désorientation sexuelles prévalent dans notre monde. On devrait surtout se demander si c’est une bonne chose. On suppose souvent que les gens sont « nés ainsi », mais est-ce bien le cas ? l’Association américaine de psychiatrie (APA) reconnait qu’aucune preuve existe en ce sens. À propos de l’orientation sexuelle et de l’homosexualité des gens, on peut lire sur son site : « Il n’y a pas de consensus parmi les savants sur les raisons précises pour lesquelles un individu développe une orientation hétérosexuelle, bisexuelle, gay ou lesbienne. Bien que beaucoup de recherches sur l’orientation sexuelle aient étudié les influences génétiques, hormonales, développementales, sociales et culturelles, rien n’a pu permettre aux savants de conclure que l’orientation sexuelle soit déterminée par un ou plusieurs facteurs précis ».

Cet aveu de l’APA est plutôt remarquable, quand on sait quelles suppositions sont faites couramment dans les médias et dans la société en général, selon lesquelles on nait homosexuel ou dans le mauvais corps ou avec le mauvais sexe. Le livre de la Genèse, en revanche, établit une jolie description structurée de l’ordre créé et des modèles divins masculin et féminin.

« Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance […] Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1:26-27). Dieu a donc créé les humains à son image. Il a décidé qu’il y aurait des hommes et des femmes, que les êtres humains seraient biologiquement et physiologiquement mâle ou femelle.

Le fondement de la famille

Dieu a précisé la relation et la raison d’être de la famille dans Genèse 1:28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Dieu nous dit ici ce qu’il a prévu pour la procréation de la vie humaine ; il explique que l’homme et la femme doivent s’unir et former une famille, puis avoir des enfants. Le registre de l’histoire humaine confirme que ce modèle représente le fondement des sociétés humaines.à

Au chapitre suivant, Dieu définit encore davantage la relation devant unir l’homme et la femme : « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Le mot hébreu traduit en français par « semblable » est aussi traduit dans plusieurs versions par « qui soit sa pareille » (BBA) ou « une aide qui lui corresponde » (DRB) ou « qui lui soit assortie » (JER), ou « qui sera son vis-à-vis » (NBS). Dieu voulait que l’homme ait une partenaire, une conjointe, une aide. Il était prévu qu’ils se complètent afin d’accomplir le dessein pour lequel ils avaient été créés.

Dans les versets suivants, Dieu crée la femme à partir de l’ADN du premier homme, et cela prouve la nature unique des humains, la relation qui doit exister entre les deux sexes qui expriment l’image de Dieu. Dieu prend l’une des côtes d’Adam, en fait une femme, et présente Ève à Adam. « Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:23-24).

En tant qu’architecte de la vie humaine, Dieu a prévu que l’homme et la femme s’engagent l’un envers l’autre, s’unissent dans cet engagement, aient une relation complémentaire (reconnaissant tous deux les qualités uniques de l’autre), deviennent une seule chair et fondent une famille. C’est simple, mais c’est aussi profond. Le rôle des sexes et les rapports familiaux sont si importants que Dieu les a traités comme fondamentaux dans les dix commandements. Il a dit : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20:12). La relation familiale est tellement protégée par Dieu qu’il a aussi interdit la rupture du contrat liant l’homme et la femme, par une quelconque relation sexuelle extraconjugale (verset 14). Or l’histoire révèle que, depuis la création, l’humanité s’est écartée du modèle divin conjugal et des instructions divines sous bien des aspects, récoltant les conséquences négatives issues de sa désobéissance.

L’épreuve du temps

En dépit de l’abandon des directives divines, le modèle original de Dieu pour la vie et les relations humaines a résisté à l’épreuve du temps. L’expérience et l’histoire étayent le fait que les enfants s’épanouissent quand ils sont élevés dans une famille constituée des deux parents naturels qui veillent à leur éducation.

Mona Charen – une journaliste qui a effectué des recherches sur les questions familiales – écrit, dans son livre Sex Matters, paru en 2018 : « Quiconque étudie le bien-être des enfants est d’accord que les enfants qui grandissent avec leurs parents naturels mariés distancent leurs contemporains qui grandissent dans des situations moins stables » (p. XV).

Certes, la triste réalité est que beaucoup d’enfants – sans que cela soit de leur faute – ne grandissent pas dans une famille traditionnelle. Cela ne veut pas dire que ceux qui grandissent dans une famille monoparentale soient condamnés à l’incertitude quant à leur identité sexuelle, mais les familles instables peuvent rendre les jeunes confus quant à cette dernière.

En 2021, l’éditorialiste de la revue anglaise The Economist – Helen Joyce – dans son bestseller mettant en doute la hâte que l’on a d’identifier les transsexuels dans la société, a déclaré : « Les catégories masculine et féminine appuient celles du père et de la mère, et leurs rapports avec leurs enfants. Si ces catégories doivent devenir une affaire de déclaration individuelle, ces liens doivent être dissouts ; les familles n’ont plus aucun sens et les individus se créent eux-mêmes » (Trans: When Ideology Meets Reality, p. 119).

Un monde plongé dans le chaos

Le triste registre de l’histoire humaine montre que dans les générations qui suivirent celle d’Adam et Ève, « l’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6:5). Cela décrit ce qu’est devenu le monde quand les humains ont décidé de rejeter leur Créateur et ses instructions pour la vie.

Le récit de la Genèse indique qu’Adam et Ève désobéirent à Dieu ; qu’ils décidèrent d’emprunter la voie alléchante du serpent offrant l’indépendance individuelle – leur proposant de définir eux-mêmes la moralité. Ils décidèrent de goûter à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. De ce fait, Dieu bannit nos premiers parents du jardin d’Eden et de l’accès à l’arbre de la vie (nous vous proposons à cet effet notre article L’arbre de la vie. Il en a résulté le chaos que nous connaissons aujourd’hui.

La Bible parle souvent de la condition humaine (bonne ou mauvaise) en termes de résultats des choix que l’homme a faits. Au premier siècle, l’apôtre Paul décrivit la culture gréco-romaine dans laquelle l’Église était née. Il décrivait exactement ce que l’humanité a fait depuis le commencement :

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement » (Romains 1:24-27). Cela décrit ce qui se passe quand on cesse de croire en Dieu.

Paul parle ici d’une déconstruction profonde de la sexualité et de l’identité sexuelle des gens qui ne cesse de s’intensifier dans la société. Quand le modèle établi par le Créateur est démantelé, les répercussions sur la société sont énormes. Cela produit un monde où beaucoup de gens n’ont pas de relations significatives enrichissantes, souvent dès leur plus tendre enfance. Hélas, ce que beaucoup trouvent « normal » tôt dans leur vie est souvent dysfonctionnel.

L’opinion d’un psychiatre sur la dysphorie de genre

En dépit des voix nombreuses s’élevant pour approuver cette nouvelle définition de la sexualité des êtres humains, bien des gens voient les choses différemment. La dysphorie de genre est une condition diagnostiquée par les thérapeutes. C’est une qualification médicale utilisée dans le manuel de l’Association américaine de psychiatrie (APA) pour décrire la détresse d’une personne transgenre face à un sentiment d’inadéquation entre son genre assigné et son identité de genre.

D’après Paul McHugh, un éminent professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de John Hopkins University et ancien psychiatre en chef à l’hôpital de John Hopkins, « en fait, la dysphorie de genre – terme psychiatrique officiel décrivant quelqu’un qui estime appartenir au sexe opposé – fait partie de la famille des désordres hypothétiques du corps comme l’anorexie nerveuse et le syndrome dysmorphique corporel. Son traitement ne devrait pas être administré physiquement – comme avec des opérations et des hormones – pas plus que l’on ne traite les patients anorexiques craignant d’être obèses par une liposuccion. Le traitement devrait consister à s’efforcer de corriger la nature problématique erronée de l’hypothèse et de résoudre les conflits psychologiques le provoquant » (Transgenderism: A Pathogenic Meme,” The Public Discourse, 10 juin 2015).

Le besoin de compassion

Depuis quelques années, notre monde postmoderniste s’empresse de condamner toute voix qui s’oppose à cette nouvelle moralité définissant la sexualité humaine. Quand quelqu’un suggère à peine sa désapprobation des styles de vie et des valeurs du LGBTQ+, ces commentaires peuvent aussitôt être étiquetés comme des propos haineux.

Qu’attendrait Christ de ceux qui trouvent ces valeurs dangereuses et croient qu’elles s’attaquent au noyau de la vraie destinée que Dieu réserve à l’humanité ? Nous devons dire la vérité, mais faire preuve d’amour en le faisant (Éphésiens 4:15). Satan le diable, comme il le fit dans le jardin d’Eden, est à l’œuvre, semant la division et le chaos dans le monde. Il a réussi à séduire la majorité des êtres humains et réussi à leur faire croire que la Bible dit des mensonges. C’est grave.

Le prophète Ésaïe a annoncé que les valeurs morales changeraient à tel point que l’homme appellerait le bien mal, et le mal bien, prétendant le contraire de Dieu. « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » (Esaïe 5:20). Cela donne à réfléchir. Cela décrit bien notre société.

En dépit de l’état chaotique du monde, Dieu s’attend à ce que son peuple présente le vrai message de l’Évangile de manière à donner de l’espoir aux êtres humains moralement plongés dans des ténèbres. C’est un message (et une approche) qui établit une nette distinction entre la parole de Dieu et le dévergondage de la société. Si les facteurs informels de la vie des gens plongés dans ces styles de vie dysfonctionnels peuvent être complexes, la parole de Dieu (accompagnée de l’impact puissant d’un repentir sincère) donne à une personne l’espoir de savoir quoi faire dans sa vie.

Quand Paul s’adressa aux chrétiens de Corinthe, citant tout une liste de styles de vie répréhensibles, et de choix destructeurs, il nota que plusieurs d’entre eux avaient renoncé à ces péchés sexuels. Mais il conclut par une note positive chargée d’espoir, rappelant l’œuvre rédemptrice que Dieu accomplit dans nos vies : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques- uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:11). Les gens peuvent changer.

La famille de Dieu

Le diable a corrompu la compréhension que les humains ont de leur rôle et de leur destinée. Paul l’a bien dit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).
Quand la Bible et son message sont bien compris, on ne peut faire autrement que de conclure que Dieu est en train de créer sa propre famille. Assurément ! Dieu est une famille. Son plan est centré sur la famille. La Bible indique clairement que ses projets reposent sur les relations humaines conjugales, les rapports entre un homme et une femme et la procréation (Éphésiens 5:22- 32 ; 3:14-15 ; Jean 3:3-8 ; Hébreux 2:9-11 ; Apocalypse 19:6-9). La sexualité, assurément, occupe une place importante dans le plan divin.

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