Diep Ly Thanh sait très bien ce que les difficultés et l'adversité veulent dire.

Diep Ly Thanh sait très bien ce que les difficultés et l'adversité veulent dire. Née aveugle et pauvre au Vietnam, elle s'est enfuie avec sa famille sur un bateau de pêche à l'âge de 3 ans, pour finalement grandir comme immigrante aux États-Unis. Plus tard connue sous le nom de Julie Yip-Williams (son nom d'épouse américanisé), elle a obtenu un diplôme en droit de Harvard, mais a acquis sa plus grande reconnaissance en écrivant le best-seller de 2019 The Unwinding of the Miracle: A Memoir of Life, Death, and Everything That Comes After (Le déroulement du miracle : un mémoire sur la vie, la mort et tout ce qui vient après).
Ce livre raconte son histoire face à son plus grand adversaire : la mort imminente. À seulement 37 ans, mariée et mère de deux petites filles, on lui a diagnostiqué de manière inattendue un cancer en phase terminale. Elle a ensuite relaté son voyage de cinq ans à travers « la vallée de l’ombre de la mort ». Avec une transparence remarquable, elle a partagé ses efforts pour donner un sens à tout cela et trier l'éventail des sentiments qui l'accompagnent : colère, joie, peur, tristesse, courage, anxiété, acceptation, doute. Elle a continué d’écrire jusqu'à ce qu'elle succombe à l'âge de 42 ans.
« L'espoir est une drôle de chose »
L’un de ses défis était de garder espoir. Selon la nécrologie du New York Times, « Mlle Yip-Williams a lutté contre l’espoir, qu’elle a qualifié de "sentiment illusoire." » Au début de son combat, elle a dit : « Le cancer écrase l’espoir, laissant un désert de chagrin, de dépression et un sentiment de futilité sans fin ». Elle a également observé : « L’espoir est une chose amusante, cependant. Il semble avoir une vie et une volonté propres que je ne peux pas contrôler par la simple force de mon esprit. Il est irrépressible, son existence même est inextricablement liée à notre esprit même ; sa flamme, aussi faible soit-elle, ne peut pas être éteinte ». C'est vrai. L’espoir semble être ancré dans notre conscience humaine. Nombreux sont les récits de celles et ceux qui, dans les circonstances les plus désastreuses, trouvent quelque chose à espérer et s'y accrochent.
Façonner notre espoir
Je voyais ma mère dans les propos de Julie Yip-Williams. Ils reflétaient en grande partie ce qu'elle a vécu, alors que le cancer lui a lentement coûté la vie à l'âge de 47 ans. Après le choc initial en entendant ce mot redoutable et le sombre pronostic qui l’accompagne, maman a vécu au cours des 19 mois suivants, bon nombre de ces pensées, de ces émotions et mêmes de ces questionnements. Je suis convaincu que ce n’est que lorsque nous affrontons les épreuves les plus difficiles que nous pouvons découvrir la profondeur de ce que nous sommes réellement. C’est alors qu’est révélée la réponse à la question « en quoi est-ce que je crois vraiment ? » Elle est d’une importance vitale et façonne la façon dont nous gérons la vie. Ou même la fin de la vie. Elle façonne notre espoir. Ne manquez pas de lire attentivement l’article principal de ce numéro, « S’attacher à l’ancre de l’espoir ». Il décrit le plus haut niveau d’espérance qui existe : celui que Dieu offre à chacun de nous. Il est ferme ; il est ancré dans les promesses de Dieu. Ce même espoir s’est formé au fil des ans dans la vie de ma mère, et face à la mort, cet espoir lui tenait à cœur. À mesure que son corps s’affaiblissait, il renforçait son courage, sa confiance, sa dignité et sa tranquillité d’esprit. Il l’a non seulement escortée jusqu’au bout, mais l’espoir a également inspiré tous ceux qui l’ont accompagnée.
Comment trouver votre cheminement d’espoir
Cet article aborde également un autre sujet abordé par Mme Yip-Williams : « les paradoxes abondent dans cette vie ». Par exemple, « la joie ne peut exister sans tristesse. Le soulagement ne peut exister sans douleur. La compassion ne peut exister sans cruauté. Le courage ne peut exister sans peur. . . La sagesse ne peut exister sans souffrance. » Et en ce qui concerne l’espoir, elle a écrit : « L’espoir ne peut exister sans désespoir ». Le paradoxe, c’est que nous voyons tellement de désespoir dans la vie aujourd’hui. Or, ce n’est pas une fatalité ! Si seulement nous cherchions et nous suivions Dieu, cette situation pourrait être inversée, tout comme la tristesse, la douleur, la cruauté, la peur, la souffrance et la privation. Le mode de vie de Dieu aujourd’hui et son plan de salut pour l’avenir offrent non seulement de l’espoir, mais aussi de la joie, du soulagement, de la compassion, du courage et de la sagesse.
Nous avons tous besoin du pouvoir de l’espoir. Pourquoi ne pas faire de Dieu votre ancre ?