Pensez-y : Nous créons Dieu à notre image

« Si Dieu nous a fait à son image, nous le lui avons bien rendu ».

« Si Dieu nous a fait à son image, nous le lui avons bien rendu ».

On s’attribue souvent cette citation, mais c’est au philosophe français du 18e siècle, Voltaire, qu’on la doit. Voltaire avait ses idées à lui sur Dieu, mais les critiques qu’il faisait de nombreuses pratiques religieuses, notamment celles basées sur des superstitions, étaient justifiées. Les « vaches sacrées » n’échappaient pas à sa verve, pas plus qu’il ne s’inquiétait de s’aliéner les pieux traditionnalistes, ce qui était d’ailleurs souvent le cas.

Faisant aussi sa religion à notre image

Voltaire n’était pas le premier à reconnaître que nous avons refaçonné Dieu à notre image. Bien avant lui, Dieu avait déclaré, par la bouche du prophète Ésaïe, « Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine » (Ésaïe 29:13).

Avec les idées humaines déformées sur Dieu, ont été créées de fausses idées sur la manière de l’adorer. Plusieurs doctrines dans le christianisme traditionnel actuel sidéreraient les apôtres originaux, ainsi que Jésus lui-même. Eux, et bien d’autres, ont lutté avec acharnement contre des enseignements qui ont fini par s’introduire dans le christianisme.

Alors que nous approchons ce que la plupart des religions occidentales appellent la période la plus sainte de l’année, plusieurs de ces doctrines n’échappent pas au feu des projecteurs. S’appuient-elles sur la Bible ?

Une fraude religieuse institutionnalisée

Dieu lui-même a institué des commémorations sacrées devant être célébrées chaque année à cette époque, la Pâque et la fête des pains sans levain (Marc 14:1 ; 1 Corinthiens 5:7-8). Or, des idées tirées par les cheveux se sont glissées dans la tradition religieuse, comme celle d’une crucifixion un « vendredi saint » et d’une résurrection un « dimanche de Pâques ». Ce qui contredit la Bible et est totalement illogique (essayez donc d’insérer trois jours et trois nuits dans ce laps de temps !). Cela n’a jamais été enseigné dans l’Église que Jésus a fondée, et cette tradition erronée a corrompu la vraie signification des jours saints divins mentionnés dans la Bible.

D’autres pratiques, qui n’ont rien de biblique – comme les lapins, les œufs de Pâques, les brioches en croix, le carême, le mercredi des cendres – se sont subrepticement introduites dans la pratique religieuse, au fil des siècles. Comment ? Pourquoi ? Tout bonnement parce que des individus influents se sont dits que des pratiques religieuses païennes attireraient plus d’adeptes. Ceci équivalait ni plus ni moins à institutionnaliser la fraude religieuse. Propos certes durs pour quiconque tient dur comme fer à ses convictions ! Mais nous espérons que quiconque lit Discerner souhaite aussi chèrement découvrir la vérité. De telles critiques visent des pratiques et non des individus.

En somme, cela importe-t-il ?

Soyons honnêtes: Si vous pouviez observer les pratiques de l’Église, du temps de Paul et de Pierre, elles ne vous paraîtraient pas du tout familières. Et pire encore : la plupart de ces hommes, et un grand nombre d’autres fidèles, ont perdu la vie à résister vaillamment aux changements qui ont permis à ces pratiques païennes de s’immiscer dans le christianisme traditionnel.

Cela importe-t-il aux yeux de Dieu si nous le recréons à notre image, ou réinventons l’Église que Jésus a établie ? Dieu nous donne-t-il l’autorité d’ignorer la Bible et de décider quand et comment l’adorer, en fonction d’idées humaines ? Des recherches révèlent d’où proviennent ces changements. Le discernement est ce qui nous permet de savoir si cela importe ou non.

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