Le service sanitaire national anglais adopte à présent une optique plus prudente envers la dystrophie du genre chez les jeunes que de par le passé, ayant remarqué que, pour la plupart d’entre eux, c’est une phase passagère.

Le service sanitaire national anglais adopte à présent une optique plus prudente envers la dystrophie du genre chez les jeunes que de par le passé, ayant remarqué que, pour la plupart d’entre eux, c’est une phase passagère. D’après son site, « Dans de nombreux cas, le comportement ou les impressions qu’ils ont sur leur identité sexuelle, qui leur parait floue, disparaissent quand les enfants atteignent la puberté ».
Le site lance également l’avertissement suivant :
« On sait peu de choses sur les effets à long terme des inhibiteurs hormonaux ou de la puberté chez les enfants atteints de dystrophie du genre […] on ignore quels peuvent être leurs effets psychologiques. On ignore également si les inhibiteurs hormonaux affectent le développement du cerveau des adolescents ou l’ossature des enfants. »
Le public s’est inquiété de l’optique précédente « à propos d’un cas notoire impliquant Keira Bell, une adolescente qui avait changé de sexe, l’avait ensuite beaucoup regretté, et avait repris son sexe d’origine. “Après une série de conversations superficielles avec des travailleurs sociaux, on m’avait prescrit des inhibiteurs de puberté à 16 ans. Un an plus tard, je recevais des injections de testostérone. À 20 ans, je subissais une double mastectomie.
“ Mais plus ma transition a progressé, a écrit Bell, plus je me suis rendue compte que je n’étais pas un homme, et ne pourrais jamais en être un […] En mûrissant, je me suis rendue compte que cette dystrophie du genre était un symptôme de ma misère générale et non sa cause […] Les séquelles de ce qui m’est arrivé ont été profondes : je suis probablement devenue stérile, ai perdu ma poitrine, ne peut plus allaiter, ai des organes génitaux atrophiés, une voix qui ne peut plus changer, et une barbe. Quand on m’a examinée à la clinique de Tavistock, mes problèmes étaient si nombreux qu’il était rassurant de me dire que je n’en avais qu’un à résoudre ; que j’étais un homme dans un corps de femme. »
Bell a fini par intenter un procès à Tavistock, et a initialement gagné son procès, les mineurs ne pouvant supposément pas donner un consentement éclairé sur les inhibiteurs de puberté. Néanmoins, l’an passé, il y a eu appel et cette décision a été inversée. On a enregistré « une hausse soudaine d’aiguillage de dysphorie de genre, de 250 cas en 2011 à plus de 5000 l’an passé » (“Le Service Sanitaire National avertit que la plupart des enfants qui sont confus sur leur identité sexuelle traversent une phase passagère” » National Review, 24 octobre 2022).