Qu’est-ce que le « parler en langues » ?

Dieu a fondé son Église avec le miracle particulier du parler en langues. Plus tard, l’apôtre Paul a corrigé plusieurs erreurs faites à ce sujet. Que signifie le parler en langues pour nous aujourd’hui ?

Plusieurs miracles remarquables se sont produits le jour de la Pentecôte, en 31 de notre ère. D’abord, il y eut un bruit venant du ciel « comme celui d’un vent impétueux » (Actes 2:2). « Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux » (verset 3).

Le parler en langues dans Actes 2

Ensuite, selon Actes 2:4, les apôtres furent remplis du Saint-Esprit et « se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ». Que s’est-il passé exactement ? et qu’est-ce donc que ce don du parler en langues ? Le mot grec pour « langues » est glossa. Telle qu’elle est utilisée dans Actes 2:4, la glossa fait référence au « don surnaturel de parler dans une autre langue sans qu’elle ait été apprise » (Vine’s Expository Dictionary of Old and New Testament Words, 1997, NDT).

Dans Actes 2:4-13, les circonstances sont enregistrées du point de vue des auditeurs ; pour ceux dans la langue desquels les propos étaient tenus, ce phénomène leur apparaissait comme surnaturel  » (ibid.). Le verset 8 démontre à quel point cet évènement était miraculeux : « Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? »

Ainsi, le miracle de ce jour-là signifiait simplement que chaque membre de l’auditoire – Parthes, Mèdes, Élamites, Romains, Crétois et Arabes, etc. – entendait les apôtres parler dans sa propre langue maternelle « des grandes œuvres de Dieu » (Bible en français courant), indépendamment de la langue parlée usuellement par les apôtres.

Le parler en langues dans 1 Corinthiens 14

Plusieurs années après que cet événement ait eu lieu à Jérusalem, certains membres de Corinthe avaient reçu le don de la parole dans différentes langues étrangères. Cependant, au lieu d’utiliser ce don pour servir les autres et pourvoir à leurs besoins, ils en sont devenus « enflés d’orgueil ». L’apôtre Paul a ensuite écrit 1 Corinthiens 14 pour résoudre ce problème. Au verset 9, Paul leur rappelle : « De même vous, si par la langue [ici glossa fait simplement référence à l’organe de la parole] vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? Car vous parlerez en l’air ».

Plus tard, aux versets 27 et 28, Paul donne cette instruction : « En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’Église, et qu’on parle à soi-même et à Dieu ». La langue parlée, aux lieux d’assemblées, doit donc avoir de la valeur pour ceux qui l’écoutent. Par exemple, un public anglophone ne bénéficierait pas d’une personne s’exprimant en français, à moins qu’il ne connaisse également la langue française ou qu’il n’y ait un interprète.

Comment appliquer les instructions de Paul sur le parler en langues aujourd’hui

Par conséquent, les membres de l’Église de Dieu, Association Mondiale (sponsors de ce site Web), ne parlent pas, dans ses lieux de réunions, dans des « langues » inintelligibles que personne d’autre ne comprend ou dont personne d’autre ne peut profiter. Cependant, certains ministres et membres parlent dans différentes langues connues, comme le français et l'espagnol, et l’Église emploie également des traducteurs.

Le don du « parler en langues » (ou don des langues étrangères) n’est pas le critère qui prouve la présence du don du Saint-Esprit. Il existe d’autres dons spirituels, comme la parole de sagesse et la parole de connaissance (1 Corinthiens 12:8), qui proviennent du Saint-Esprit de Dieu. De plus, le fruit – le résultat du fait d’avoir l’Esprit de Dieu en soi – est que l’on fera preuve d’amour, de joie, de paix, de longanimité, de bonté, de charité, de fidélité, de douceur et de maîtrise de soi dans sa vie (Galates 5:22-23).

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