À propos du dessein intelligent, la science peut-elle prouver l’existence de Dieu ?

Existe-t-il – dans l’univers, dans le système solaire, sur la terre et dans le corps humain – des preuves de l’existence de Dieu ?

Examinons l’incroyable complexité et la précision inhérente à notre monde, et tâchons de déterminer si elles sont le fruit d’un pur hasard ou si elles prouvent la présence d’un dessein intelligent.

Que faut-il entendre par dessein intelligent ?

Le dessein intelligent (DI) est « la théorie d’après laquelle la vie, ou l’univers, ne pourraient pas être le produit du hasard, mais serait le fruit et la création de quelque entité intelligente » (intelligentdesign.org).

L’idée d’un dessein intelligent est simple. Il s’agit d’examiner les faits et de déterminer s’ils nous poussent à conclure que la présence de vie, dans l’univers, est due au plus pur des hasards, ou si toute la précision, la complexité et l’équilibre observés prouvent une planification et un dessein. D’après le DI, il est fort improbable que la vie soit le résultat du plus pur des hasards.

Le point de vue évolutionniste d’un dessein apparent

Les évolutionnistes ont une opinion différente. Richard Dawkins, professeur de zoologie à l’université d’Oxford, explique en ces termes son point de vue sur les origines de l’homme : « La sélection naturelle, le processus aveugle, inconscient, automatique découvert par Darwin et que nous savons être l’explication de l’existence et de la forme apparemment intelligente de toute vie, ne correspond à aucun dessein. Elle n’a aucune conscience ni imagination. Elle ne prévoit rien pour l’avenir. Elle est dénuée de vision, d’anticipation ; elle est totalement aveugle. Si l’on peut dire qu’elle joue le rôle d’horloger dans la nature, il s’agit d’un horloger aveugle » (The Blind Watchmaker : Why the Evidence of Evolution Reveals a Universe Without Design, 1986, p. 5 [L’horloger aveugle : les raisons pour lesquelles l’Évolution révèlent un univers dépourvu de dessein ; la traduction est la nôtre]).

Autrement dit, tout en admettant la « forme apparemment intelligente de toute vie », le Pr Dawkins rejette l’idée d’un architecte. « L’horloger aveugle » représente, selon lui, le processus de la sélection naturelle. C’est là tenter d’expliquer comment il peut y avoir une horloge fonctionnant parfaitement et réglée avec précision, et pas d’horloger pour la fabriquer.

S’il était raisonnable de croire qu’une horloge puisse soudain surgir tout naturellement, alors tous les cambrioleurs accusés de voler une Rolex (l’une des montres les plus perfectionnées et les plus chères du monde) devraient être acquittés ; ils auraient le parfait alibi : « J’ignore comment je suis en possession de cette montre. J’étais là, les mains dans les poches, à ne rien faire, et hop ! Voilà qu’une montre est venue s’installer sur mon poignet ! »

Quel est le juge et quels sont les jurés qui accepteraient une telle excuse ? Ne devriez-vous pas, au moins, émettre raisonnablement « quelque doute » ?

L’univers, les galaxies, le système solaire et la terre témoignent d’un dessein intelligent. S’agit-il simplement d’une illusion ? La probabilité que l’un d’eux doive son existence à un hasard est si infinitésimale qu’elle est impossible.

Prenons le cas de quelques paramètres incroyablement uniques qui prouvent la présence d’un dessein dans notre univers, notre galaxie, notre système solaire et la terre.

Les réglages infiniment sensibles des forces physiques de l’univers

Des recherches effectuées sur un grand nombre de forces fondamentales dans l’univers indiquent que ces dernières doivent être parfaitement équilibrées, réglées à un très haut degré ; sinon l’univers se désintégrerait littéralement.

  • L’interaction forte qui maintient les particules dans le noyau atomique doit aussi être équilibrée en fonction de l’interaction faible dans une proportion de 1 à 1060, sinon les éléments de base seraient instables et la vie ne pourrait pas se maintenir.
  • La pesanteur doit être équilibrée avec des forces magnétiques dans une proportion de 1 à 1040, sinon les étoiles capables d’abriter la vie ne pourraient pas exister.
  • Le nombre d’électrons doit égaler le nombre de protons dans une proportion de 1 à 1037. Autrement, les interactions électromagnétiques domineraient la gravitation, et l’univers serait formé de particules éparpillées ne permettant pas la formation d’étoiles et de planètes.

Il ne s’agit là que de quelques constantes cosmologiques réglées avec une extrême minutie. La cosmologie fournit un nombre accru de preuves que notre univers s’appuie sur de nombreux paramètres devant être minutieusement réglés pour permettre à la vie d’exister. Et si un seul de ces paramètres était déréglé, même si tous les autres ne l’étaient pas, ce serait catastrophique, car rien ne fonctionnerait.

Il est difficile, pour la plupart des gens, de se faire une idée du degré de précision des réglages représentés par ces chiffres, mais l’astrophysicien Hugh Ross, dans son livre The Creator and the Cosmos [Le Créateur et le cosmos] fournit une illustration pertinente sur ce que le plus petit de ces chiffres représente :

« Une part sur 1037 représente un équilibre si minutieux qu’on a du mal à se l’imaginer. L’analogie suivante peut aider : Recouvrez tout le continent nord-américain de pièces de 10 cents sur une hauteur correspondant à la distance entre la terre et la lune – soit quelque 384 600 km. (par comparaison, la somme requise pour rembourser la dette du gouvernement fédéral américain ne couvrirait qu’une superficie de 2,6 km2 de pièces de 10 cents sur une épaisseur de moins de 33 cm). Ensuite, empilez les mêmes pièces de la Terre à la lune sur un milliard d’autres continents de la taille de l’Amérique du nord. Peignez l’une de ces pièces en rouge, et mélangez-la aux milliards de piles de pièces en présence. Placez un bandeau sur les yeux d’un ami, et demandez-lui de retrouver la « dîme » peinte en rouge. Les chances qu’il saisisse la dîme peinte en rouge sont de l’ordre de 1 sur 1037 » (2001, p 150).

L’emplacement de notre système solaire dans la Voie Lactée

Éloigné des bras en spirale de la galaxie de la Voie Lactée, notre système solaire se trouve en lieu sûr dans celle-ci. Situé ainsi, il est très peu affecté par les interactions stellaires qui peuvent déranger l’orbite des planètes.

La stabilité de notre position est possible du fait que le soleil est l’une des rares étoiles se trouvant dans la circonférence de corotation de la galaxie. Généralement, les étoiles de notre galaxie gravitent en orbite sur le centre de cette dernière, à un rythme différent de celui des bras spiraux. De ce fait, la plupart des étoiles situées entre les bras de la spirale [galactique] n’y restent pas longtemps mais finissent par être aspirées dans un bras de la spirale. Ce n’est que lorsque une étoile se trouve à une certaine distance du centre de la galaxie à laquelle elle appartient – dans la circonférence de corotation de celle-ci – qu’elle peut demeurer au même emplacement entre deux des bras spiraux, orbitant à la même vitesse que les bras de la galaxie qui tournent autour du noyau » (Rich Deem,  The Incredible Design of the Earth and Our Solar System  [La configuration stupéfiante de la Terre et de notre système solaire], à propos de Mishurov. Y.N. et L.A. Zenina. Yes, the Sun Is Located Near the Corotation Circle [Effectivement, le soleil se trouve à proximité de la circonférence de corotation], Astonomy and Astrophysics [astronomie et astrophysique], 1999, 341:81-85).

Un dessein intelligent dans la Terre et dans notre système solaire

Il semblerait que la Terre soit la seule planète, dans l’univers, où la vie puisse exister. Certes, nombreux sont ceux qui prétendent le contraire, estimant qu’il est fort probable qu’une planète comme la Terre existe, dans l’immensité de l’univers. Mais aucune planète de ce genre n’a encore été découverte. Et si c’était le cas, la probabilité qu’elle abrite la vie et que cette dernière y évolue indépendamment constituerait un autre niveau d’improbabilité.

Songez à quelques-uns des facteurs requis pour permettre à la vie d’exister sur notre planète :

  • La taille de la Terre et sa gravitation sont minutieusement réglées. Si notre planète était légèrement plus grosse, l’hydrogène ne pourrait pas échapper à sa gravitation et remplirait notre atmosphère, rendant notre globe hostile à la vie. Si notre planète était légèrement plus petite, l’oxygène s’en échapperait et l’eau s’évaporerait. De légers changements dans les deux sens rendraient la vie humaine impossible.
  • Notre lune est de grande taille, par rapport à la Terre. De ce fait, elle exerce une forte gravitation sur notre planète, ce qui est bénéfique pour cette dernière puisqu’elle nettoie les eaux côtières et régénère leurs substances nutritives.
  • Les planètes du système solaire ont des orbites elliptiques et non circulaires. L’excentricité de l’orbite de notre planète est minime ; les points où elle s’approche le plus, ou s’éloigne le plus, du soleil diffèrent de la distance moyenne soleil-Terre de moins de 2%. C’est nécessaire pour que les températures de notre globe soient relativement stables et de faible variations. Les fluctuations météorologiques saisonnières de notre globe sont essentiellement dues à l’inclinaison de 23,5o de l’axe de ce dernier, et non à l’excentricité de son orbite.
  • Jupiter accomplit une entière révolution en 10 heures ; Vénus en 243 jours. Si la Terre effectuait une révolution (orbitale) en 10 heures, comme Jupiter, la force de ses vents serait extrême. Jupiter a des vents de plusieurs milliers de km/h. S’il fallait à notre planète 243 jours – comme Vénus – pour effectuer une révolution sur elle-même, la vie ne pourrait pas exister, les nuits et les jours étant bien trop longs, engendrant des températures extrêmes, une chaleur excessive ou un froid excessif.
  • La couche d’ozone encerclant la Terre protège cette dernière. Bien que la concentration d’ozone soit faible, de l’ordre de 2/1 000 000 (2 pour un million) à 8/1 000 000, elle est extrêmement importante pour la vie parce qu’elle absorbe les radiations solaires d’ultraviolets biologiquement dangereux.
  • L’oxygène compose 21% de notre atmosphère. Ce rapport rend la vie possible sur notre globe. Si notre atmosphère se composait de 25% d’oxygène, des incendies se déclareraient un peu partout ; si elle ne se composait que de 15% d’oxygène, les êtres humains suffoqueraient. Notre atmosphère est composée de 78% d’azote, lequel dilue l’oxygène et joue un rôle clé dans la fertilisation de notre flore. Notre air contient 0,93% d’argon, et environ 0,04% de dioxyde de carbone. Sans ce dernier, les végétaux ne pourraient pas pousser, et si les plantes n’absorbaient pas le dioxyde de carbone, et ne diffusaient pas de l’oxygène, les êtres humains ne pourraient pas exister.
  • La vie sur Terre dépend de l’eau sous sa forme liquide. Aussi ne peut-elle pas être trop près, ni trop loin, du soleil. Les astronomes estiment que si notre planète se trouvait à une distance de plus de 2% ou de moins de 2% que sa distance actuelle, par rapport au soleil, l’eau partout sur notre globe ou bien s’évaporerait ou bien gèlerait. L’eau est l’une des rares substances augmentant de volume en gelant. Elle augmente de 10% de volume en gelant, de sorte que la glace peut flotter sur l’eau liquide, au lieu de sombrer. Les rivières et les lacs gèlent en surface en hiver. Si la glace ne flottait pas, les rivières et les lacs gèleraient depuis le fond jusqu’à la surface ; toute l’eau deviendrait un bloc de glace, et la vie telle que nous la connaissons n’existerait pas.
  • La Terre a la plus haute densité de toutes les planètes du système solaire, avec un noyau de nickel et de fer responsable de notre large champ magnétique. Ce dernier maintient ce qu’on appelle la ceinture de rayonnement de Van Allen, ceinture qui protège notre planète contre les rayonnements cosmiques. La vie ne serait pas possible si cette ceinture de rayonnement ne protégeait pas la terre.

D’autres facteurs entrent en jeu au niveau de la capacité unique qu’a la Terre d’abriter la vie. Par exemple, en juillet 1994, le monde a observé la collision entre la comète Shoemaker-Levy 9 et la planète Jupiter. Cette collision a démontré la protection fournie à notre planète par Jupiter. La masse de Jupiter – ainsi que sa position dans le système solaire – est un facteur-clé en ce qu’elle absorbe ou dévie une grande partie des comètes entrant en orbite autour du soleil. Si Jupiter n’occupait pas l’emplacement qu’elle occupe dans le système solaire, la vie sur Terre serait très difficile – voire impossible – vu le nombre important de comètes qui frapperaient la Terre. On estime qu’il y aurait entre 1 000 et 10 000 fois plus de collisions avec des comètes ou des débris de comètes avec la Terre, si Jupiter ne protégeait pas cette dernière de par sa situation.

L’Écriture déclare : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains » (Psaume 19:2). À l’instar d’une montre de précision minutieusement réglée qui atteste de l’habileté, du soin, et de la minutie de l’horloger qui l’a fabriquée, la précision stupéfiante, la sagesse et l’équilibre évidents dans la conception de l’univers déclarent la compétence suprême de son Créateur.

L’Éternel confronta un jour le patriarche Job et lui lança un défi : « Ceins tes reins comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? […] As-tu embrassé du regard l’étendue de la terre ? Parle, si tu sais toutes ces choses » (Job 38:3-5, 18).

Qui a établi les lois universelles ? Les lois de la physique qui doivent être minutieusement réglées pour éviter que tout s’écroule ou se désintègre ? Qui a conçu la Terre, l’a placée sur une orbite protégée dans notre système solaire, et l’a placé dans un bras protecteur de la spirale de notre galaxie ?

Plus on étudie la science, et plus on constate à quel point la vie et l’univers sont complexes et étonnants, et l’extrême improbabilité que la vie et l’univers soient apparus sans la présence d’un Créateur suprême, intelligent, et d’un Dessein Intelligent.

« Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1:20).

Poursuivez votre lecture sur ce site, et vous découvrirez bien d’autres preuves stupéfiantes de la présence, dans l’univers, d’un Architecte suprême et d’un Dessein Intelligent.

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