La Bible prétend élucider les questions importantes de la vie. Comment savoir si elle dit vrai ? Voici une première preuve : l'archéologie
Trois des questions-clés qu’on se pose sont : Que fais-je sur Terre ? Qui suis-je ? Quelle est ma destinée ? Ces questions, pratiquement tout le monde se les pose.
Mais où s’adresser pour les élucider ? À un ami ; à un politicien ; à un pasteur ? Existe-t-il une source d’information capable d’expliquer ces véritables « mystères » ?
La Bible prétend y avoir réponse – fournir des explications disponibles nulle part ailleurs.
Mais comment savoir si la Bible a raison ? Ces dernières années, ne l’a-t-on pas souvent rejetée comme si elle n’était rien d’autre qu’un recueil de mythes anciens. Et notre système éducatif moderne la rejette comme fondement de la vérité. Qui croire ?
Un best-seller
La Bible ne cesse, année après année, d’être le plus grand des best-sellers. D’après le livre des records mondiaux de Guinness, « bien qu’il soit impossible d’obtenir des chiffres exacts, il ne fait généralement aucun doute que la Bible est le plus grand best-seller et l’ouvrage le plus distribué au monde ». La revue The Economist a estimé, en 2007, que plus de 100 millions de Bibles sont imprimées chaque année. Selon George Barna, un statisticien américain connu, 92% des foyers américains possèdent au moins une Bible, et généralement deux ou trois.
La popularité et le volume élevé des ventes ne garantissant pas la véracité d’un ouvrage, comment prouver que la Bible dit vrai ?
La première de cinq preuves
Le présent article est le premier d’une série de cinq articles fournissant cinq preuves de la véracité du Livre des livres : l’archéologie ; les manuscrits de la mer Morte ; l’histoire séculière ; les prophéties accomplies ; et les déclarations concordantes faites dans ce dernier. Des livres ont été écrits sur chacune de ces preuves, mais nous souhaitons mettre à votre disposition des informations qui vous permettront de prouver par vous-même que la Bible est digne de confiance et exacte.
L’archéologie
Il faut entendre par archéologie l’étude scientifique des civilisations anciennes reposant sur la collecte et l’analyse de leurs traces matérielles » (www.linternaute
.com/dictionnaire/fr/archeologie). Cette dernière devrait soit confirmer le texte biblique, soit le réfuter.
L’archéologie étant une science, elle est supposée refléter les faits et non des suppositions. Mais comme en tout, des idées préconçues, une certaine politique et des motifs personnels peuvent s’en mêler. Certes, on objecte à certains faits entre la Bible et l’archéologie, mais il existe de plus en plus de preuves archéologiques confirmant la Bible, et cela, on ne saurait honnêtement l’ignorer.
Si l’archéologie peut confirmer l’existence de personnage-clés et confirmer des événements majeurs de la Bible, alors nous avons des preuves de son authenticité. Certains archéologues rejettent la Bible ; ils prétendent que beaucoup de récits, dans les Écritures, sont imaginaires. Ces archéologues sont appelés « minimalistes » et, d’après eux, la Bible doit être lue comme un roman – comme de la fiction – tant qu’elle n’est pas confirmée par l’archéologie. D’autres archéologues sont appelés « maximalistes » et leur position se situe à l’opposé : pour eux, la Bible dit vrai, tant que l’archéologie ne peut pas prouver le contraire.
Prenons quelques exemples à propos desquels les faits sont reconnus par tous. Que savez-vous à propos du tunnel d’Ézéchias ; de la seconde muraille de Jérusalem, et de la mort du roi assyrien Sanchérib ? Il en est question dans les livres bibliques de 2 Rois, de 2 Chroniques et d’Ésaïe.
Le dilemme d’Ézéchias
La Bible nous conte l’histoire d’Ézéchias, roi de Juda, et de son conflit avec Sanchérib, un roi assyrien bien connu des historiens. Cette histoire est confirmée dans les moindres détails par l’archéologie et l’histoire.
Ézéchias était un roi pieux qui fit beaucoup pour éliminer l’idolâtrie du royaume de Juda (2 Rois 18:1-4). Au début de son règne, il fut témoin du départ en captivité du royaume d’Israël (des 10 tribus situées au nord – Juda, les Juifs, n’en formant que deux) aux mains du roi assyrien Sargon II (versets 9-12). Après cette victoire sur Israël, les Assyriens imposèrent aux villes de Juda un tribut pour leur éviter un tel sort.
La décision d’Ézéchias de cesser de payer le tribut aux Assyriens résulta en une attaque de grande envergure par le roi Sanchérib (versets 7, 13). Ce qui força Ézéchias à changer d’avis. Il décida alors de payer aux Assyriens le tribut qu’ils réclamaient, en prenant de l’or et de l’argent de son palais, et en détachant même les lamelles d’or couvrant les portes du temple pour les remettre à Sanchérib (versets 15-16).
Mais cela ne suffisait toujours pas ; Sanchérib envoya ses troupes, qui encerclèrent Jérusalem, exigeant la reddition de ladite cité.
Jérusalem fortifiée par une autre muraille
Lors de cette crise, Ézéchias offrit une prière sincère à Dieu (2 Rois 19), et le prophète Ésaïe vint l’informer que Sanchérib ne parviendrait pas à prendre Jérusalem ; pas en ce temps-là (versets 32-34).
Face à l’invasion de Sanchérib, Ézéchias fortifia la ville, bâtissant une seconde muraille dans son quartier nord-est (une « muraille épaisse »), qui était plutôt massive. Elle avait plus de 6 m d’épaisseur, et plus de 3 m de haut à certains endroits. Cette muraille avait pour objet de protéger l’approvisionnement en eau potable de la ville, ainsi que les Juifs qui, petit à petit, s’étaient installés en dehors des remparts (2 Chroniques 32:1-5).
Pendant bien des années, les cartes modernes de Jérusalem n’indiquaient pas cette seconde muraille. C’est seulement lorsque des fouilles débutèrent à Jérusalem après la guerre des Six jours, en 1967, que cette seconde muraille étonnante fut découverte, conformément à ce que la Bible indiquait.
On peut également lire, dans Ésaïe 22:9-11, « Vous regardez les brèches nombreuses faites à la ville de David, et vous retenez les eaux de l’étang inférieur. Vous comptez les maisons de Jérusalem, et vous les abattez, pour fortifier la muraille. Vous faites un réservoir entre les deux murs, pour les eaux de l’ancien étang. Mais vous ne regardez pas vers celui qui a voulu ces choses, vous ne voyez pas celui qui les a préparées de loin. »
L’archéologie a vérifié ces faits : Ézéchias bâtit un réservoir et un tunnel à la seule source d’eau fraîche de Jérusalem, à la source de Guihon. Il bâtit également une seconde muraille pour protéger cette source. Il démolit les maisons qui gênaient cette construction et érigea même le mur au milieu d’une maison, à un endroit donné. La source et le réservoir étaient situés, comme l’indique l’Écriture, « entre les deux murs ».
Le tunnel d’Ézéchias
Ézéchias perça un tunnel pour alimenter Jérusalem en eau potable, avant le siège des Assyriens. Cela est précisé dans 2 Rois 20:20 : « Le reste des actions d’Ezéchias, tous ses exploits, et comment il fit l’étang et l’aqueduc, et amena les eaux dans la ville, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda ? »
Dans 2 Chroniques 32:30, il est écrit que « Ce fut aussi lui, Ezéchias, qui boucha l’issue supérieure des eaux de Guihon, et les conduisit en bas vers l’occident de la cité de David. Ezéchias réussit dans toutes ses entreprises. »
La Bible précise qu’Ézéchias détourna le cours d’eau de sorte qu’il coule d’est en ouest. L’archéologie confirme que l’eau, dans le tunnel d’Ézéchias, coule d’est en ouest. En fait, vous pouvez marcher dans ce tunnel de nos jours, et vérifier dans quelle direction l’eau coule.
Les campagnes et la mort de Sanchérib
Le siège de Jérusalem et la campagne judéenne de Sanchérib sont enregistrés sur trois artefacts d’argile connus aujourd’hui sous le nom de prisme de Taylor (d’après le nom de celui qui l’a découvert – le colonel R. Taylor) ; de prisme de l’institut oriental ; et de prisme de Jérusalem.
Sur les six côtés du prisme comportant des inscriptions, le roi Sanchérib avait enregistré huit campagnes militaires menées contre divers peuples refusant de se soumettre aux Assyriens. Le texte comporte le récit de Sanchérib à propos de ce qu’il advint de sa campagne militaire contre Juda. Il y enregistre des victoires sur 46 villes fortifiées, mais il ne mentionne pas Jérusalem.
Ézéchias y est identifié comme le roi de Juda et est décrit comme un prisonnier dans sa propre ville. On peut lire : « J’en ai fait un prisonnier dans Jérusalem, sa résidence royale, comme un oiseau dans une cage. Je l’ai entouré de terrassements afin d’agresser ceux qui quittaient la porte de sa ville ».
Dans 2 Chroniques 32:9, il est question de Sanchérib s’emparant de Lakis, ville située non loin de Jérusalem. Cette victoire est confirmée sur une inscription murale géante découverte dans les ruines de l’antique Ninive. De là, Sanchérib envoya son armée encercler Jérusalem. Néanmoins, les registres historiques et archéologiques demeurent muets quant à ce qu’il advint de Jérusalem.
Apparemment, il y a une bonne raison pour un tel silence : Notez ce qui se produisit, dans 2 chroniques 32:21 : « Alors l’Eternel envoya un ange, qui extermina dans le camp du roi d’Assyrie tous les vaillants hommes, les princes et les chefs. Et le roi confus retourna dans son pays. Il entra dans la maison de son dieu, et là ceux qui étaient sortis de ses entrailles le firent tomber par l’épée. »
Cette défaite ne fut pas enregistrée par les Assyriens, pas plus qu’elle ne peut être confirmée par l’archéologie ; mais la mort de Sanchérib est documentée ; elle eut lieu exactement comme la Bible l’indique. Les archives assyriennes précisent que Sanchérib fut agressé et assassiné par deux de ses fils, alors qu’il se trouvait dans le temple de Nisroc, en 681 avant notre ère.
Cela eut lieu environ 20 ans après le siège de Jérusalem, et la Bible en parle dans 2 Rois 19:37, donnant même les noms des deux fils qui tuèrent Sanchérib, et un troisième fils – Esar-Haddon – qui devint roi à sa place. Tout cela est confirmé dans les annales du roi assyrien Esar-Haddon.
La conclusion d’un archéologue
Nelson Glueck (1900-1971), l’un des plus grands archéologues du 20e siècle qui figura même sur la couverture de la revue Time, en 1963, écrivit ce qui suit à propos de l’authenticité de la Bible, par rapport à l’archéologie : « On peut dire catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais contredit une référence biblique. Une quantité énorme de découvertes archéologiques ont été faites qui confirment clairement et en détail les déclarations historiques de la Bible. Et par la même occasion, une évaluation honnête des descriptions bibliques a souvent conduit à des découvertes étonnantes » (Rivers in the Desert, 1960, p. 31).
L’histoire du tunnel d’Ézéchias et de la seconde muraille, le siège assyrien de Jérusalem et la mort du roi Sanchérib ne sont que quelques récits bibliques parmi tant d’autres ayant été confirmés par l’archéologie. S’il y a des archéologues qui rejettent la Bible, niant son authenticité, le registre archéologique, dans son ensemble, confirme le texte biblique.
Il y a plus de 30 ans, James Mann écrivait ce qui suit, dans un article de la revue U.S. News and World Report : « Une vague de découvertes archéologiques est en train de modifier de vieilles idées sur les racines du christianisme et du judaïsme – affirmant que la Bible est historiquement plus exacte que beaucoup d’érudits l’avaient pensé » (« New Finds Cast Fresh Light on the Bible », 24 août 1981).
Si la Bible est historiquement exacte, la réponse qu’elle donne aux questions les plus importantes de la vie serait-elle également exacte ? De nombreuses preuves objectives existent en faveur de l’idée que la Bible a raison et qu’elle contient effectivement la réponse aux questions les plus déroutantes qu’on se pose : Pourquoi sommes-nous nés ? Qui sommes-nous ? Quelle est notre destinée ?
Dans la prochaine édition, nous traiterons des manuscrits de la mer Morte, dont on prétend qu’ils constituent la plus grande découverte biblique de notre temps, et nous verrons ce qu’ils ajoutent à la question « La Bible a-t-elle raison ? »