Questions et Réponses : Partie 8

La réponse à vos questions bibliques.

Q : Pourquoi l’archange Michel contesta-t-il avec le diable le corps de Moïse dans Jude 1:9 ?

R :  Nous vous conseillons, pour commencer, de lire notre article en ligne Jude. Cette épître parle d’impies qui, « entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires » (verset 8). Au verset 9, il est écrit que « l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit : Que le Seigneur te réprime ! ». Les versets 16 à 19 précisent que ces individus, entre autres, murmurent, se plaignent de leur sort, ont à la bouche des paroles hautaines et provoquent des divisions.

Comme l’indique notre article, Jude fournit une description du caractère et de la mentalité de ces séducteurs. En dépit des avertissements de l’Ancien Testament, ces faux ministres persistent dans leurs voies iniques. « Entraînés par leurs rêveries », s’imaginant peut-être, faussement, posséder une connaissance spéciale qui leur aurait été révélée, contraire aux principes résumés dans Deutéronome 13:1-5, ils « souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité [surtout dans l’Église] et injurient les gloires » (verset 8).

Jude cite l’exemple de l’archange Michel qui – lorsqu’il « contestait avec le diable » – refusa de s’engager dans une polémique avec Satan (verset 9). Pourquoi ? Sans doute ne souhaitait- il pas se mettre à accuser – ce que Satan fait couramment. Il aime accuser, surtout les vrais chrétiens (Apocalypse 12:10). Les faux ministres tombent dans le piège qui consiste à accuser, et qui est satanique (versets 9-10).

Nous vous proposons également notre article Les démons existent-ils vraiment ?

 

Q : Pourquoi l’Église de Dieu, Association Mondiale, ne célèbre-t-elle pas la Saint- Valentin ?

R : Nous ne la célébrons pas pour la même raison que nous ne fêtons pas beaucoup d’autres fêtes dites « chrétiennes ». La Saint-Valentin ne passe généralement pas pour une fête chrétienne. Ses origines sont païennes, et Dieu nous dit de renoncer à de telles pratiques.

Bien que l’origine de cette célébration soit quelque peu floue, voici ce qu’on peut lire à son propos : L’ancienne fête romaine des Lupercales était son précurseur. On la célébrait le 15 février comme fête purificatrice et de la fertilité. Pour commencer, des Luperques (des prêtres de la Rome antique) se réunissaient dans une caverne sacrée où l’on prétendait que les jeunes Romulus et Rémus – les prétendus fondateurs de Rome – avaient été élevés par une louve. Ces prêtres y sacrifiaient un bouc pour la fertilité et un chien pour se purifier. Ils découpaient ensuite la peau du bouc en lambeaux, les trempaient dans le sang du sacrifice et paradaient dans les rues, giflant gentiment les femmes et les fruits des récoltes avec la peau du bouc. Au lieu d’avoir peur, les femmes romaines appréciaient le toucher des peaux car on pensait que cela les rendrait plus fertiles dans le courant de l’année.

Plus tard, ce jour-là, d’après la légende, toutes les jeunes femmes de la ville plaçaient leur nom dans une urne. Les célibataires de la ville choisissaient chacun un nom et s’associaient avec la femme choisie pour l’année. Ces couples se mariaient souvent. D’après Noel Lenski, professeur de religion à Yale University, « Ces romantiques romains étaient ivres et ils étaient nus. Les jeunes femmes faisaient en fait la queue pour toucher ces hommes car elles croyaient que cela les rendrait fertiles » (NPR, 2011). L’Église catholique a ensuite essayé de convertir cette fête de la fertilité en fête chrétienne. Bien qu’à présent on décrive la Saint-Valentin comme fête inoffensive pour les amoureux, les liens historiques et les rites de fertilité païens qui lui sont associés en font une fête de plus que Dieu ne souhaite pas que son peuple observe.

 

Q : Comment puis-je m’extirper d’une mauvaise situation financière ?

R : Ne connaissant pas votre situation, nous vous conseillons, pour commencer, notre article 7 moyens de rester positifs quand la vie nous déçoit et notre brochure gratuite Pourquoi Dieu permet-il le mal et la souffrance ?.

Ensuite, nous vous proposons notre article Six principes bibliques de bonne gestion financière. Vous trouverez peut-être utile de consulter également nos articles Le budget chrétien ; Face à l’endettement ; Un travail bien fait et La Bible, votre budget et vous.

Priez également Dieu de vous aider à les comprendre. Ils offrent de précieux conseils. Nous avons également prié Dieu de vous aider avec vos finances.

 

Q : On croit généralement qu’on va au ciel, une fois mort. Je ne trouve aucun verset biblique le prouvant. Personnellement, je ne crois pas que ce soit le cas.

R : Vous avez raison de croire que, d’après la Bible, on ne va pas au ciel, une fois mort. La croyance que l’on va au ciel ou en enfer n’est pas biblique. En fait, d’après les Écritures, la mort ressemble à un profond sommeil dépourvu de la moindre activité cérébrale (Psaume 13:4 ; Ecclésiaste 9:5). On n’est plus conscient de rien (Ecclésiaste 9:10).

On ne souffre plus, pas plus qu’on n’est conscient du passage du temps, et quand Christ reviendra, aura lieu une résurrection de « ceux qui se sont endormis dans la mort » (1 Thessaloniciens 4:13-18 ; Nouvelle Bible Segond). Bien plus tard, il y aura une autre résurrection des « autres morts » (Apocalypse 20:5).

En effet, « comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement » (1 Corinthiens 15:22-23). Ces passages sont réconfortants. Pour plus de détails, lire notre brochure Le dernier ennemi – que devient-on, une fois mort ? et notre article Les résurrections de la Bible.

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